Le 6 mai 2012, François Hollande est élu avec 51,64 % des voix devant Nicolas Sarkozi. L’Assemblée Nationale lui sera acquise. La plupart des régions sont dirigées par des notables du Parti Socialiste, sans oublier les départements dont celui du Tarn et Garonne. Son premier cheval de bataille aurait du être la finance. Patatras, Cahuzac chargé de lutter contre la fraude est le premier à être pris en faute.
Dans le cadre de sa réforme des retraites, Marisol Touraine augmente le nombre de trimestres nécessaires pour une pension à taux plein, les larges manifestations contre la réforme des retraites sous Sarkozi sont balayées. Pour rappel, le taux plein pour la retraite complémentaire ne peut être acquis qu’à partir de 64 ans…
La loi travail est mise en place malgré une opposition populaire. Le changement de cap de Hollande en faveur d’un néo-libéralisme européen est intégré par les militants du PS. Le débat est verrouillé, et les personnes qui osent se poser des questions deviennent les « frondeurs ». La social-démocratie de M. Mélanchon serait à l’extrême gauche…
Les cadres qui ont accompagnés M. Hollande et le Parti Socialiste dans sa chute essaient de redonner vie à leurs avantages. Il faut parler ici de lutte de place : de la social démocratie ils ont viré au libéralisme pan-européen. M. Cazeneuve, ministre de l’intérieur au moment du décès de Rémi FRAISSE, a été 5 mois premier ministre.
En 2018, le gouvernement dévoile le montant des dépenses engagées en faveur des anciens premiers ministres et deviner a dépensé le plus: M. Cazeneuve. « L’ex député-maire de Cherbourg Bernard Cazeneuve a, en 2018, “facturé” 143.400 euros au Secrétariat général du gouvernement (SGG), chargé de gérer les avantages des anciens locataires de la rue de Varenne. » (https://actu.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin_50129/bernard-cazeneuve-lex-premier-ministre-plus-couteux-2018_26431105.htm).
Il arrive devant Raffarin et De Villepin, en 5 mois seulement de fonction. Ces dépenses engagées n’étaient que pour 2018… Nous ne savons pas en 2021 ce qu’ils ont coûté, leur privilège perdure à vie : voiture de fonction, assistants…(https://www.francetvinfo.fr/politique/infographies-combien-coutent-les-anciens-presidents-et-premiers-ministres_1306894.html)
Ces cadres du Parti Socialiste n’ont pas encore intégré qu’ils étaient de droite, sauf Valls qui cherche à droite, et non plus à gauche, une place…
A qui profite le CICE, le pacte de responsabilité, la loi travail? Bilan de M.Hollande:
« RENTIERS: 35
SMICARDS: 0,
Il y a les médailles d‘or dont on s‘honore et celles que l‘on dissimule sous le tapis. Dans la seconde catégorie, on classera la médaille d‘or des dividendes versés aux actionnaires. La France y a été sacrée championne d‘Europe pour la troisième année consécutive, excusez du peu. Sur le Vieux Continent, aucun autre pays n’a réussi à atteindre les 35 milliards d’euros distribués par les groupes du CAC 40 en 2016. Cela représente une hausse de 11,2 % en un an, à comparer avec celle du Smic net mensuel, qui a augmenté de 0,5 % en un an, soit 5,60 € de mieux entre janvier 2015 et janvier 2016. On ajoutera que le Smic n‘a connu aucun coup de pouce depuis quatre ans au nom de la « compétitivité» des entreprises…suite de l’article de J.Dion paru dans Marianne.
Gattaz avait promis avec le CICE, et le pacte de responsabilité, 1 millions d’emploi mieux que les 35 h, en février 2016, il mettait la pression pour une contre-réforme du code du travail, qu’il a obtenu avec la contre-réforme de la Loi Travail, Famine, Pâtes et Riz.( http://www.marianne.net/apres-avoir-promis-1-million-emplois-pierre-gattaz-agite-menace-chomage-14-100240071.html )
« Pierre Gattaz semble oublier qu’avec le CICE puis le pacte de responsabilité, l’effort annuel de l’Etat envers les entreprises atteint déjà cette année (fin 2015) 33 milliards d’euros. (le passage au 35 H ont coûté 2,5 milliards à l’Etat et 2 milliards au secteur privé rappel NDLR). Et que pour l’obtenir, le patron du Medef a longtemps brandi (sur un pin’s !) la promesse de créer un million d’emplois en échange. Las, deux ans après le lancement du pacte, la compétitivité des entreprises s’est redressée mais la courbe du chômage n’a pas baissé. « Créer 1 million d’emplois, c’est possible mais nous n’avons toujours pas pris les mesures économiques qui vont bien« , se justifie aujourd’hui l’homme qui a rangé son pin’s, osant : « On attend toujours des mesures concrètes ». Ce dont Pierre Gattaz ne se cache pas : « Nous attendons la loi El Khomri pour déverrouiller le marché du travail« . Dans le viseur du patron des patrons, notamment : les 35 heures, ce « totem qui tourne dans le monde » et dont « l’image de la France souffre« …
Nous voyons bien que depuis 2012, les riches ont souffert de la politique de M. Hollande, nous prenons pour exemple la progression de la fortune de M. Bolloré sur http://www.challenges.fr/classements/fortune/2016/fiche/vincent-bollore_85
Autre exemple M. Gattaz : Le roi de « l’optimisation » (Politis N°1420)
Groupe industriel spécialisé dans l’électronique, Radiall est surtout connu pour son PDG, Pierre Gattaz, également président du Medef et inspirateur du CICE. Rapportée au nombre d’emplois créés, la somme perçue au titre du CICE équivaut chez Radiall à 81 000 euros par emploi. Sans compter que le chiffre d’affaires du groupe est par ailleurs en forte augmentation, ce qui suffit à expliquer la faible hausse des effectifs. Le parallèle, en revanche, est frappant entre le montant du CI CE et l’augmentation des dividendes: 1,5 million d‘avantage fiscal en 2014 contre une hausse de 1,8 million d’euros de dividendes entre 2013 et 2014.
Pierre Gattaz s’est illustré à partir de 2011 par une belle démonstration d‘optimisation fiscale, par le truchement des « prix de transfert». Une filiale du groupe à l’étranger achète la production aux filiales françaises à des prix cassés, ce qui permet de diminuer la rentabilité, et donc l‘impôt, de ces dernières. Entre 2010 et 2011, la part du résultat opérationnel réalisée en France a chuté de 46 % à 19 %, alors que la part de la production en France demeurait équivalente à 46 %, écrit Arlette Charlot sur le blog Dans la cuisine des patrons.
Hollande, et les caciques du PS font ils cas de la pauvreté en France?
Nous sommes tentés de de vous dévoiler le rapport sur la pauvreté qui a été fait en Allemagne et qui parait tous les 4 ans, donc il était attendu. Or que dit-il? Si l’économie allemande est au vert, qu’elle a presque retrouvé le plein emploi, beaucoup ne s’en sont pas aperçus. La presse enchaîne les titres : 16 millions de pauvres, la honte ! Plus de quatre millions d’Allemands sont surendettés. Ces retraités qui ne peuvent plus se nourrir car non seulement le nombre de pauvres a augmenté depuis quatre ans, mais les inégalités se sont creusées. Le nombre de millionnaires a bondit de 30% et les plus riches se sont enrichis, quand un Allemand sur cinq ne possède rien du tout.
Alors vous me direz, il n’y a pas qu’en Allemagne, c’est ce que l’on observe dans le monde entier. La différence c’est que ce rapport en tirait des conclusions politiques.
Comment ça, politiques ?
Plusieurs chercheurs se sont penché sur le lien, entre l’exercice du vote, la pauvreté et la façon dont les politiques intègrent ces données dans leur programmes, le poids des lobbys. Ils ont prouvé que plus on est pauvre, moins on vote. Que les partis, tous confondus, perdent donc moins de temps à séduire cet électorat qui de toute façon n’ira pas voter. « Une réforme a plus de chance d’être adoptée si elle est soutenue par les riches », concluait une version que s’est procurée la presse, les décisions prises favorisent les plus aisés, l’Allemagne connaît une crise de la représentation politique. …