M. Castaner, lundi 8 juin 2020, annonce la fin de cette technique utilisée par la police pour appréhender un citoyen lambda ayant commis une faute, un délit,…
Dès le mardi suivant s’ensuit une réaction des policiers qui déposent les menottes.
Cette technique est-elle dangereuse? Pour y répondre je vous invite et ce n’est pas coutume, à regarder l’émission balance ton poste:
la clé d’étranglement:
Mais que fait l’IGPN? Je vais vous raconter une histoire: dans la dite « démarche qualité » que les entreprises (ou les différents secteurs de la fonction publique: santé, …) effectuent , il y a une procédure de déclaration de ce qu’il est appelé « un événement indésirable »: quelque chose se passe qui va à l’encontre de l’éthique, de la sécurité au travail, ….Si par exemple, un supérieur hiérarchique demande à un employé d’effectuer une action contraire à la sécurité, engageant un risque pour lui-même ou un tiers, l’employé peut faire une déclaration d’événement indésirable, qui reste anonyme. Cette déclaration est destinée à une commission ad-hoc, qui doit trouver une réponse ou des solutions au problème posé, mais si cette même commission est présidée par ce même supérieur hiérarchique, où va-t’on? La boucle est bouclée, circulez il n’y a plus rien à voir!!!
Il semble que nous avons laissé se mettre en place différentes bulles hiérarchico-administratives et qu’elles sont auto-immunes. J’invite les sociologues à se pencher et à travailler sur ce qui semblent être la création de nouvelles nomenclaturas. Mais il faut aller sur la pointe des pieds pour ne pas se retrouver accuser, comme Noam Anouar par exemple.
Un policier interroge le fonctionnement de l’IGPN. Dans cette interview, il est possible de remplacer l’IGPN par d’autres structures hiérarchico-administratives (du public ou du privé) et ça fonctionne: nous retrouvons les mêmes travers, les mêmes positions d’auto-protection des cadres ou des structures administrativo-hiérachiques.
A ne pas en douter, les lobbys ont fait « chanceler » le ministre de l’intérieur qui avait pourtant promis dès le mardi le « remplacement de la clé par le taser ». Aujourd’hui, 15 juin 2020, nous pouvons lire dans la presse:
https://www.ouest-france.fr/societe/police/la-cle-d-etranglement-finalement-autorisee-jusqu-son-remplacement-par-une-autre-technique-6869955
La clé d’étranglement finalement autorisée jusqu’à son remplacement par une autre technique:
Après l’annonce par Christophe Castaner de l’interdiction pour les policiers d’utiliser la clé d’étranglement pour interpeller une personne refusant d’obtempérer, le directeur de la police nationale a envoyé ce lundi 15 juin une note dans laquelle il annonce que la clé d’étranglement pourra finalement continuer à être utilisée par les forces de l’ordre jusqu’à son remplacement par une autre technique.
les achats en disent long sur la volonté politique de nos dirigeants
M. Castaner aurait-il été touché par le décès de M. Cédric Chauviat? Pourtant il s’inscrivait, comme son patron, dans la droite ligne de Valls, Cazeneuve et compagnie (Rémi on ne t’oublie pas). En aout 2017: « le ministère de l’intérieur avait lancé un appel d’offres pour l’achat de 1,2 million de « grenades de maintien de l’ordre et de moyens de propulsion à retard », pour un montant total de 22 millions d’euros. » Il prévoyait sûrement de mater les opposants au libéralisme de son patron. Cela a servi sur les gilets jaunes. Et rebelote en 2019 avec l’achat de:
« 10 000 grenades de désencerclement. Elle s’ajoute aux 1280 fusils LBD40 et 450 LBD semi-automatiques, sans oublier les 5 millions de cartouches pour fusils mitrailleurs d’assaut achetés par le Ministère de l’intérieur. Budget de la dépense ? plus de 11 millions d’euros pour les cartouches, 2 millions d’euros pour les grenades… Au total, il y en aurait pour près de 20 millions d’euros rien que pour 2019 ! » (agoravox) Mais au fait combien de masques avaient été achetés pour protéger les citoyens et les soignants contre une possible épidémie ?