Il en va de l’accueil des migrants comme de l’accueil des rooms: la réponse est souvent l’expulsion; des citoyens, des associations se lèvent contre ces pratiques. Nous évoquerons ici l’histoire récente de la région nantaise et de la COMPA.
Malgré la frilosité du président 44 des maires de Frances, M. Perrion, pour accueillir sur sa commune des rooms ou des migrants, heureusement que des associations comme « une famille, un toit » existe et permettre l’accueil des migrants sur Ancenis.
2014:
« Une centaine de personnes, pour la plupart des demandeurs d’asile, régularisés ou sans papiers ont été évacuées ce matin du squat qu’elles occupaient rue de Crucy à Nantes par les forces de l’ordre arrivées en nombre dès 7 heures. La trêve hivernale a pris fin le 1er avril. Le droit de propriété a retrouvé ses couleurs. L’immeuble est propriété de l’Etat… »
Quelques temps après…
Destruction du squat de la Moutonnerie par blogbreil (indymedia)
A 7h du matin, le 30 juillet 2014, les forces de police interviennent, rue des Stocks, Quartier Dalby, dans les anciens locaux des Restos du coeur, pour déloger les migrants qui, depuis mai ont été forcés de quitter le Squat du Radisson Noir qu’ils occupaient faute d’avoir où se loger.
Cette expulsion s’est faite à la demande la nouvelle municipalité de Nantes et à l’arrache puisque, dans cette démolition, (qui n’est pas sans rappeler la pratique du spécialiste de l’opération César) beaucoup de migrants perdent le peu de papiers officiels qu’ils avaient sur eux. « …Pire cette fois, ces personnes ont été expulsées sur ordonnance, donc sans être prévenues, très tôt hier matin. Les engins de démolition étaient là en même temps que la police. Elles ont eu 10 minutes pour « dégager » et tout de suite après les engins sont intervenus, cassant et ensevelissant tout ce qu’elles n’avaient pas emporté. Certaines qui sont arrivées dans l’heure qui a suivi avaient toutes leurs affaires à l’intérieur et n’ont rien pu récupérer. Beaucoup d’entre elles avaient entre autre leur dossier de demande d’asile ou de recours recouvert maintenant par les gravats.
Une fois encore des personnes devront vivre, dormir et mourir dans la rue…. » Communiqué de presse de la section de la Ligue des Droits de l’Homme Nantes et du pays nantais. Nantes, le 31 juillet 2014.
« Nous dénonçons fermement les conditions de cette expulsion. Les élu-e-s écologistes et citoyen, communistes et de l’Union Démocratique Bretonne n’ont pas été associés à cette décision. La majorité municipale aurait du garantir des solutions de relogement en interpellant collectivement les services de l’Etat.
Nous sommes pleinement engagés à mettre en œuvre le programme de la majorité municipale en matière de création de places d’hébergement supplémentaires à Nantes.
Plus une seule expulsion ne doit avoir lieu à Nantes avant que des solutions durables et pérennes répondant aux besoins ne soient mises en œuvre. Nous continuons d’y travailler, aux côtés des associations, organisations et citoyens mobilisés. »
2015:
Deux nouveaux squats ont été ouverts dont celui du presbytère de Doulon, inoccupé depuis fort longtemps. Le bâtiment appartient encore à la mairie et l’évêché souhaite le réutiliser. Des réunions à la demande du collectif de soutien se mettent en place…(« Nous demandons instamment que la requête du collectif, à savoir l’organisation d’une réunion tripartite associant l’État, la Mairie de Nantes, et le collectif des expulsés de la rue des Stocks, soit organisée afin de faire un état des lieux et de dégager rapidement des solutions pérennes d’hébergement des personnes étrangères quelque soit leur situation administrative. Nous continuerons d’agir pour soutenir la demande du collectif à la Mairie de Nantes de procéder à des aménagements du presbytère, pour lui permettre de disposer d’un lieu d’hébergement supplémentaire et pour que l’État, comme la loi l’exige, prenne en charge l’hébergement des demandeurs d’asile jusqu’à ce que leur dossier soit instruit…. »communiqué de presse). Le soutien, l’accueil, des liens se développent…
avril 2015: La marche des survivants réunit 300 personnes à Nantes
Des migrants africains réfugiés à Nantes et le Collectif uni-e-s contre l’immigration jetable ont défilé en ville en hommage aux naufragés de la Méditerranée.
Des réfugiés, des demandeurs d’asile, des sans-papiers, essentiellement Africains, soutenus par le Collectif Uni-e-s contre une immigration jetable, ont organisé une « marche des survivants », ce samedi matin. Ils étaient 300 à défiler dans Nantes pour cet hommage aux centaines de migrants morts dans la traversée de la Méditerranée. L’occasion aussi de demander « le respect du droit d’asile ».
« Nous ne venons pas en Europe pour voler ou mendier. Nous fuyons la misère, la guerre et la mort. Nous venons seulement pour nous mettre à l’abri », scande un migrant. « Je suis opposant politique au Soudan, j’ai fait neuf mois de prison. Je suis parti car j’avais peur. Ici, en France, la vie est dure pour nous les réfugiés, je suis dans un squat, mais, au moins, il y a la liberté, la sécurité et la démocratie », raconte Amin, 39 ans, arrivé à Nantes en février 2014, après avoir traversé la mer entre la Libye et Lampedusa en Italie. « Nous étions 1 200 dans le bateau. Certains sont tombés à l’eau. » Amin se sait être « un survivant chanceux ».
« Rejoindre l’Europe est un voyage vers l’enfer, nous savons que nous sommes presque morts d’avance, mais nous tentons notre chance sans nous décourager », témoigne Momo, bientôt 18 ans. Ce Burkinabé est réfugié à Nantes depuis deux ans. Il suit des études et attend ses papiers. « J’ai traversé à la rame entre le Maroc et l’Espagne. »
aout 2015 :
Malgré de nombreuses injonctions du Tribunal Administratif, le Conseil Départemental (ex Conseil général), dont la protection de l’enfance est une des compétences, refuse de les protéger, en les laissant à la rue. « Loire-Atlantique Mineurs isolés étrangers: le Département hors-la-loi » titre presse Océan dans son édition du 4 aout.
Dans un entretien à Ouest-France, Mme Padovani, vice-présidente du conseil départemental de Loire-Atlantique tente de justifier le refus de prise en charge de la totalité des mineurs étrangers isolés effectivement présents sur le département. Estimant « nous avons peut-être juridiquement tort, mais parfois il faut savoir poser des actes », la vice-présidente assume l’illégalité de fait des choix politiques du département malgré dix condamnations successives par le Tribunal administratif pour avoir laissé ces enfants à la rue .
Au constat de l’accroissement du nombre de mineurs étrangers isolés, la vice-présidente du département affirme que les capacités d’accueil du département ont atteint leurs limites, malgré que le département fasse beaucoup avec « l’ouverture de 20 places supplémentaires en décembre 2014 et 40 autres en juin », pour un « budget supplémentaire de 2 millions d’euros ».
Rappelons que le budget 2015 du département de Loire Atlantique est de 1 305 millions d’euros, et donc qu’une dépense supplémentaire de 2 millions d’euros ne représente que 0,15% de ce budget…Mme Padovani ne retient pas l’idée de pouvoir transformer le presbytère en un lieu d’accueil permanent.
De passage à Nantes, Angela Davis a pu rencontré les migrants au squat de Doulon.
Angela Davis Nantes
2016:
Au Cellier, une rencontre a lieu le vendredi 1er avril à la salle William Turner à 20h30 avec la Ligue des Droits de l’Homme, la CIMADE, le GASPROM, Survie 44, Blain sans frontières, et Welcome.
Cette soirée organisée par le collectif des associations et des élus de gauche sur le pays d’Ancenis, elle a été mise en œuvre par l’association lecellier-à-venir. Ce collectif est né suite aux élections municipales de 2014, et regroupe des personnes des communes suivantes : Ancenis, Mésanger, Oudon, Le Cellier, avec une participation récente de Bonnoeuvre, Riaillé,Pannecé.
Nous nous retrouvons régulièrement pour partager nos expériences sur nos communes respectives, des élus ont pu participer ensembles à des formations concernant les affaires municipales. Nous avons débattu des sujets qui concernent la Communauté de Communes du Pays d’Ancenis : l’orientation des budgets, la gestion des déchets et la redevance incitative, la création des nouvelles communes…
Sur le territoire du pays d’Ancenis, il est devenu essentiel qu’à travers ce collectif et le débat qu’il permet, le partage de nos valeurs de solidarité sociale, de protection de l’environnement, des réponses puissent s’élaborer face aux nouveaux défis de la crise économique, sociale et climatique. Nous devrons apporter à terme des réponses concrètes, et homogènes sur le territoire , qui s’inscrivent directement dans les différentes compétences qu’ont acquises les communes et la COMPA.
L’accueil des migrants sur notre territoire fait partie de nos préoccupations. Qu’entend- on par « demandeur d’asiles », sans « papier », « migrant » ou « réfugié » ? Comment sont accueillis les demandeurs d’asile sur le département, sur la métropole nantaise ? Comment une collectivité peut-elle intervenir ? Comment puis-je agir ponctuellement ou plus durablement ?
C’est pour répondre à ces questions que le collectif et l’association le Cellier-à-venir organise un débat avec les organisations travaillant au plus près avec les demandeurs d’asile.
juillet 2016 :
8 Aout 2016:
Nouvelle manifestation des mineurs isolés: l’histoire se répèterait-elle ?
« Adolescents, ils ont fui leur pays. L’un, la Guinée, l’autre, le Pakistan. Âgés de 17 et 15 ans, les garçons ont passé six nuits dehors, à Nantes. La Cimade, l’association qui vient en aide aux migrants, a rapidement tiré la sonnette d’alarme et saisi le tribunal administratif de Nantes.
Amandine Le Roy, avocate de deux jeunes migrants, a qualifié la situation « d’incroyable imbroglio ». En effet, ces garçons, que la route de l’exil a conduits jusqu’en Loire-Atlantique, ont été reconnus par le département comme mineurs. Après une évaluation sociale, un entretien d’une heure et l’examen de leurs actes de naissance, la collectivité, « qui a fait son travail », selon l’avocate, a considéré qu’ils devaient être pris en charge au titre de la protection de l’enfance, comme la loi l’impose.
Mais ce n’est pas dans un foyer nantais que les deux garçons ont finalement posé leurs sacs. Le Département, confronté à un afflux important de jeunes migrants (450 actuellement) a demandé au parquet de saisir la Cellule nationale de répartition des mineurs étrangers, censée mieux équilibrer l’accueil sur le territoire national.
Les ados ont été envoyés du côté de Bordeaux. Mais quelle ne fut pas leur incompréhension, quand le département de la Gironde a décidé de réévaluer leur situation. À l’issue d’un simple entretien, les mineurs sont devenus majeurs, aux yeux de leur nouvel interlocuteur. Une évaluation somme toute subjective.
Retour à la case départ Retour à la case départ. Les ados reviennent à Nantes, frappent à la porte de la Cimade et dorment dans des squats.
« Dans la mesure où ils sont dans le département, c’est à la Loire-Atlantique de les prendre en charge », martèle Amandine Le Roy. La collectivité se dit quant à elle liée à la décision bordelaise. Elle a tout de même fini par héberger les deux garçons à l’hôtel. Ils y sont depuis vendredi, le jour où le tribunal administratif a été saisi.
Hier, le juge des référés a donc jugé qu’il n’y avait pas à statuer en urgence puisque les 2 garçons ont désormais un toit sur la tête. Certes provisoire.
« Le problème est politique, soupire l’avocate, qui connaît d’autres situations équivalentes. Il faudrait ne pas autoriser les départements à réexaminer la minorité des migrants quand elle a déjà été reconnue. » Et d’ajouter: « À chaque fois, c’est la même chose, tout le monde se renvoie la balle et ce sont les mineurs qui en pâtissent ». (Marylise Couraud. O-F du 9 aout)
2017:
2018:
Square Daviais Nantes : l’urgence de la solidarité
Sans surprise, le tribunal Administratif de Nantes vient de confirmer la volonté de la Préfecture de Loire-Atlantique d’expulser les quelques 400 migrant.e.s hébergés depuis pus d’un mois sous des tentes square Daviais. Au nom de l’urgence sanitaire alors que depuis un mois les autorités locales n’ont pas installé le moindre point d’eau supplémentaire ni la moindre toilette sèche.
Oui, il y a urgence à ce que ces quelques 400 demandeurs d’asile soient enfin accueillis et logés dans des conditions décentes et adaptées.
Oui, la Ville de Nantes, qui par la voix de sa maire s’est justement prononcée contre l’expulsion, peut tout à fait y faire échec en proposant sans délai des logements actuellement vides et adaptés sur l’emprise de la métropole nantaise, ce qui permettrait à ces femmes et à ces hommes une continuité nécessaire dans les relations en cours avec les services sociaux, les associations et les nombreuse personnes qui ont apporté leur soutien à ces femmes et à ces hommes.
Mais ce n’est pas le choix de la Préfecture ni ce qu’a validé le Tribunal administratif. Et il est probable que dans les heures qui viennent les CRS procèdent à l’expulsion du square, sans proposition de relogement ou en nombre nettement insuffisant.
Comment accepter que la Préfète de Région puisse justifier que la 8ème région de France ne soit pas en mesure de loger décemment 400 demandeurs d’asile ? La région des Pays de la Loire compte aujourd’hui près de 4 millions d’habitants et elle ne serait pas en situation d’héberger 400 demandeurs d’asile supplémentaires ? Bien sur que oui. A condition d’en avoir la volonté politique et que l’Etat assume ses responsabilités en matière d’accueil des demandeurs d’asile.
Au nom de l’urgence sanitaire, la Préfecture choisit d’ajouter, au cœur de l’été, la souffrance à la souffrance, l’inhumanité à l’absence d’humanité.
Et laisse une fois de plus les associations et citoyen.ne.s solidaires bien seuls pour venir réellement en aide aux victimes des guerres et de la misère que sont les migrants. C’est cette solidarité et ces associations qu’il faut soutenir et renforcer. Sans délai, car il y a urgence.
Appel des citoyens et citoyennes pour l’Hospitalité aux exilé.e.s à Nantes
Depuis l’expulsion d’un squat dans les locaux désaffectés du Groupe AXA le 19 juin dernier, près de 400 personnes campaient dans des tentes ou dormaient à même le sol au Square Daviais en plein centre-ville de Nantes. Des hommes, femmes et enfants qui, souvent au risque de leurs vies, traversent plusieurs frontières dans l’espoir de trouver une vie sûre en Europe. Aujourd’hui, ils ont été expulsés par décision du juge des référés du tribunal administratif de Nantes sans délai et sans aucune proposition digne de relogement par les pouvoirs publics.
Cette décision est absolument inhumaine et indigne.
À Nantes comme ailleurs, ces exilé.e.s, écrasé.e.s par la pesanteur des procédures administratives et l’absence de solutions concrètes, sont littéralement abandonnés par les pouvoirs publics. Ces personnes sont une chance, elles sont une richesse culturelle et économique pour notre ville, notre pays. Elles sont les visages de la diversité, de la tolérance, de l’humanité, du dialogue et de l’échange. Nantes doit devenir hospitalière. Nous devrions être fièr.e.s qu’elles choisissent notre ville pour construire leur avenir avec nous. Nous, citoyens et citoyennes, lançons un appel aux pouvoirs publics pour mettre en place des solutions coordonnées de logements, d’accueils dignes et responsables, de soutiens matériels, éducatifs, sociaux et médicaux.
Associations, bénévoles et citoyens solidaires, nous mobilisons chaque jour afin d’assurer les repas, vêtements, kits d’hygiène, conseils, aides et dialogues nécessaires. La situation est alarmante. Il est de votre devoir d’agir maintenant face à cet enjeu d’humanité.
Nous proposons que Nantes soit un exemple en France et en Europe pour inventer ensemble une hospitalité digne et responsable, pour imaginer de nouvelles perspectives avec ces exilé.e.s. Nous avons érigé les droits fondamentaux de l’Homme, la Liberté, L’Égalité et la Fraternité aux frontons de nos écoles et de nos mairies. Il est un principe de droit que nous devons honorer : toute personne a droit à un toit. Sans logement, c’est toute une partie de dignité humaine qui est inaccessible. Le devoir de Fraternité et d’Hospitalité sont nos biens communs, alors soyez dignes des citoyens et citoyennes qui s’engagent jour après jour de plus en plus nombreux aux côtés des exilé.e.s. Agissez maintenant pour les demandeurs d’asile les migrants et les citoyens !
Réquisitionnez des bâtiments publics pour les exilé.e.s
Ouvrez des lieux d’accueil d’urgence, humains et responsables
Respectez les engagements humanitaires et internationaux
Soyez courageux, soyons fraternels !https://www.change.org/p/appel-des-citoyens-et-citoyennes-pour-l-hospitalit%C3%A9-aux-exil%C3%A9-e-s-%C3%A0-nantes?signed=true
Les migrants évacués du square Daviais hébergés au lycée Leloup-Bouhier(site: 20 minutes)
Lundi 23 juillet, le square Daviais,occupé depuis plus d’un mois par 450 migrants, avait été évacué sur décision du tribunal. Si 140 personnes ont pu être prises en charge, des associations ont décidé d’investir le lycée Leloup-Bohier, situé boulevard Launay, pour héberger les migrants restants.
Collectif créé en 2012 pour la défense des droits des mineurs isolés étrangers. Le collectif a créé et coordonne une permanence d’accompagnement pour l’accès aux droits pour les jeunes étrangers isolés. Il s’agit d’un collectif d’associations, d’individus et d’adolescents isolés. qui a décidé de s’organiser pour que ces jeunes puissent avoir un lieu pour vivre avant de trouver leur complète autonomie.
A.M.I
L association Accompagnement Migrants Integration (a.m.i.) a pour activité principale l’intégration des demandeurs d’asile dans la société française à travers des activités obligatoires (travail, cours de français, instruction civique et sport).
AMNESTY INTERNATIONAL Amnesty International lutte contre les violations de tous les droits humains : torture, peine de mort, personnes en danger, privation de la liberté d’expression …
LA CIMADE
La mission de la Cimade consiste à accueillir, orienter et défendre les personnes étrangères, les demandeurs d’asile et les réfugiés. Les équipes apportent aux personnes les réponses les plus pertinentes possibles sur leur droit au séjour ou sur leur demande d’asile mais aussi sont à leur écoute et à leurs cotés dans leur vie de tous les jours. FOlie de cette présence aux côtés des migrants,des demandeurs d’asile et des réfugiés, fidèle à ses engagements, la Cimade témoigne des injustices qu’elle constate et propose des altematives pour une politique plus respectueuse des droits humains.
DROIT AU LOGEMENT Association indépendante s’occupant des sans-logis et personnes expulsées en France et dans le monde.
GASPROM – ASTI
Groupement Accueil Promotion du Travailleur immigré, est une association nantaise de soutien aux étrangers. Le GASPROM se bat pour la libre circulation et la libre installation de tous et ainsi pour la mise en place d’une politique de l’accueil et de la solidarité.
Groupement des Éducateurs sans Frontières, donne des cours de français pour les migrants demandeurs d’asile à Nantes.
LIGUE DES DROITS DE L’HOMME
La LDH est une association visant à l’observation, la défense et la promulgation des droits de l’homme au sein de la République française, dans tous les domaines de la vie publique. Du droit d’asile aux conditions d’enfermement que subissent les sans papiers dans les centres de rétention administrative (CRA), du contrôle policier à l’expulsion de familles entières d’enfants pourtant scolarisés dans notre pays, l’activité des sections de la LDH est profondément marquée par une ardente obligation de défendre les plus démunis.Permanence tous les 1er et 3ème mercredi du mois de 18h00 à 19h30 au local de la section. 4, place de la Manu, Nantes Tél : 02 51 86 22 39.MÉDECINS DU MONDE
Association humanitaire s’appuyant sur l’engagement bénévole de professionnels de la santé agissant en France et à l’étranger. A Nantes, Médecins du Monde est présent via différents actions: Centre d’accueil de soins et d’orientation, Mission Sans-Abri et MalLogés, Action de Réduction des Risques auprès des Personnes se prostituant, Mission Bidonvilles auprès des Roms.
MRAP
Mouvement contre Racisme et pour Amitié entre Peuples. Association française non gouvernementale, créée en 1949, qui se définit comme un moyen de revendication pour « l’égalité des droits entre tous les citoyens .
SOLINGUA
Le projet vise à constituer un réseau européen d’entraide linguistique. Concrètement, il s’agit de proposer à des personnes bilingues (de toutes les langues !) de faire partie d’un réseau européen de bénévoles ponctuels.
UCIJ – UNI(E)S CONTRE UNE IMMIGRATION JETABLE
Collectif national fondé en 2006 et regroupant près de 300 associations, syndicats et partis. Son objectif : coordonner la lutte contre le projet de loi modifiant le code d’entrée et de sortie des étrangers et droit d’asile (CESEDA). Ses moyens d’action: une pétition nationale, un site Intemet, des actions de’ communication et de mobilisation.
Le Réseau WELCOME est né de JRS France (service d’aide aux réfugiés).
Soutenu par la Pastorale des Migrants et le Secours Catholique, ce dispositif permet de donner un signe tangible de l’existence de personnes qui croient et mettent en pratique l’accueil de l’étranger en France. Il apporte aide et soutien aux demandeurs d’asile en vue de leur insertion dans la vie française, en leur offrant, pour une durée limitée, un toit, un environnement bienveillant et des moments de convivialité.
Il s’agit de trouver des familles (ou des personnes vivant seules) et des communautés religieuses, qui acceptent, pendant une durée de 4 à 6 semaines, d’héberger ces demandeurs d’asile et de tisser des liens de fraternité pour qu’ils reprennent courage pendant ce difficile parcours…
Il ne s’agit ni d’habiller les accueillis, ni de les financer, ni de les assister juridiquement, mais simplement de les accueillir avec bienveillance et leur offrir une certaine sécurité. C’est un accueil gratuit.
Pastorale des migrants, TEL: 02 40 74 64 17