Même la préfète Nicole Klein en parle: les gendarmes sont choqués par leur propre matériel qu’ils utilisent ce mercredi 11 avril, Nicole Klein en convient .
Edouard Philippe rend hommage au professionnalisme
Face aux envahisseurs, les anciens s’organisent…
Attention ce sont des personnes étrangères à la zad qui veulent en découdre dixit la préfète
Attention, l’image qui suit est choquante: nous avons affaire à une marée de zadistes:
Attention propos choquant : M.Macron souhaiterait-il évacuer toute la ZAD pour donner la gestion des terres à la FNSEA à travers la chambre d’agriculture ?….
Communiqué de presse unitaire : « Non aux expulsions à Notre-Dame-des-Landes », 09 avril 2018.
Après l’abandon du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, le gouvernement affiche son obstination en expulsant une partie des habitants de la ZAD. Loin des journalistes, interdits de pénétrer sur la zone, les forces de l’ordre ont commencé à évacuer et à détruire cette nuit de nombreux lieux de vie. Alors que la préfecture de Loire-Atlantique prétendait chercher une solution apaisée, c’est la violence de l’Etat qui se manifeste aujourd’hui. Cet Etat qui cherche à diviser les habitants de la zone à défendre, alors que tous et toutes ont construit à travers à les résistances, un de ces nombreux autres mondes possibles. Le gouvernement refuse ainsi une sortie pacifique du conflit, comme cela avait pu être possible au Larzac dans les années 1980, et revient sur ses propres engagements en expulsant le lieu Les Cent Noms ; ce dernier devint pourtant être préservé de l’expulsion puisque faisant partie des projets agricoles reconnus.
Face à la violence policière et aux expulsions, nous appelons à la résistance, dans l’unité. Non aux expulsions, la ZAD vivra. Nous appelons à nous mobiliser en se rendant à Notre Dame des Landes, ou en rejoignant les rassemblements locaux qui dès aujourd’hui vont se multiplier.
Premiers signataires : ATTAC, Alternatiba, ANV-COP21, CGT Vinci, SUD Rail, Solidaires, Ensemble !, NPA, Parti de Gauche
« En défense de la ZAD, résister à Emmanuel Macron et à son monde
L’opération policière et militaire d’évacuation d’une partie des habitant·e·s de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes devrait débuter dans les prochaines heures. En plein mouvement social, cette intervention ne nous surprend pas. Nous sommes convaincu·e·s que ces luttes – pour défendre la ZAD, la SNCF, des universités réellement ouvertes ou des politiques authentiquement humaines d’hospitalité et d’accueil des migrant·e·s – sont liées les unes aux autres, et qu’elles participent à un même mouvement.
L’opération policière et militaire d’évacuation d’une partie des habitant·e·s de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes apparaît comme de plus en plus probable, et devrait débuter dans les prochaines heures. La première victoire historique de la lutte contre l’aéroport, dont le gouvernement a été contraint de prononcer l’abandon le 17 janvier dernier, a ouvert une nouvelle phase dans la lutte autour de l’enjeu de l’avenir de la ZAD. Depuis, Emmanuel Macron, Édouard Philippe et Gérard Collomb semblent déterminés à clore l’histoire de ce territoire en lutte. Pour cela, le gouvernement a d’abord joué (et continuer de jouer) la division, en tentant de faire passer l’idée que certain·e·s occupant·e·s n’auraient aucune légitimité à rester sur un territoire qu’ils et elles ont pourtant directement contribué à protéger du béton et des avions.
Depuis 2013, le mouvement dans son ensemble affirme sa volonté de gérer collectivement les terres de la ZAD, ce que lui refuse aujourd’hui le gouvernement, qui menace désormais de l’expulser, avec un empressement que rien ne justifie. Face à ce risque d’expulsions, nous réaffirmons notre solidarité sans faille avec l’ensemble des habitant·e·s de la ZAD, quel que soit leur statut, quelle que soit leur habitation, qu’ils et elles aient un titre de propriété ou non, etc.
Le choix du gouvernement de procéder à l’opération d’évacuation en plein mouvement social – à la SNCF, dans la fonction publique ou dans les universités (sans compter les multiples autres mobilisations en cours) – ne nous surprend pas. Une opération d’évacuation renforcera bien sûr le rejet de plus en plus fort et partagé des politiques d’Emmanuel Macron. Mais le gouvernement fait sans doute le pari qu’il parviendra à utiliser la multiplication des fronts pour diviser les mobilisations en cours.
Nous devons donc de notre côté construire des alliances toujours plus fortes et nous opposer à cette opération militaire aberrante, qui mobilise au moins 2 500 militaires et 1 500 policier·e·s pour évacuer violemment une zone où se construisent des modes de vies résilients et durables.
Nous sommes convaincu·e·s que ces luttes – pour défendre la ZAD, la SNCF, des universités réellement ouvertes ou des politiques authentiquement humaines d’hospitalité et d’accueil des migrant·e·s – sont liées les unes aux autres, et qu’elles participent à un même mouvement. Parmi les nombreuses choses que nous pouvons apprendre de la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et son monde, la diversité des stratégies, des approches et des alliances déployées sur place qui ont permis d’inscrire l’occupation dans la durée nous apparaît décisive. Plus encore, les récents exemples de solidarité concrète et active d’habitant·e·s de la ZAD avec les acteurs et actrices des luttes du territoire nantais constituent un exemple fort et concret de convergence des luttes.
Au-delà, ce qui se joue dans la geste thatchérienne d’Emmanuel Macron est largement commun, que l’on soit habitant·e· de la ZAD, cheminot·e à la SNCF, fonctionnaire menacé par les suppressions de poste, étudiant·e écrasé·e par l’abandon de l’université ou lycéen·ne abandonné·e à l’absurde brutalité de Parcoursup ou que l’on résiste à l’inhumanité meurtrière des politiques migratoires française et européenne. Ce que partagent ces luttes va bien au-delà des inventions tactiques (qu’illustre la crainte ouvertement exprimée par des président·e·s d’université de voir s’ouvrir des « ZAD universitaires »). Emmanuel Macron et son gouvernement ont engagé l’ultime étape de la destruction mécanique et systématique des services publics (et de leurs agent·e·s). Le cycle brutal de « réformes » libéralisant ces services, qui ne fait que débuter, doit évidemment ouvrir la voie à leur privatisation. Pour pouvoir mener à bien leur projet, le gouvernement cible en priorité les secteurs les plus à même de constituer de durables poches de résistance.
Autour de la Zad, grâce au travail de ses habitant·e·s et de ses riverain·e·s, nous avons su mener une lutte de près de cinquante ans contre l’aéroport et son monde – un slogan que les habitant·e·s de la ZAD ont rendu concret, par leur capacité à créer des liens avec d’autres résistances contre d’autres infrastructures, ou en transformant ces quelques hectares de bocage en un espace d’accueil, d’expérimentation et de résilience. Nous devons aujourd’hui parvenir à défendre la ZAD, de la même manière que nous devons parvenir à défendre la SNCF, l’université et l’ensemble des services publics contre Emmanuel Macron et contre son monde – de libéralisation, de marchandisation, de privatisation et de bétonisation.
Nous le ferons, concrètement, en répondant aux appels à soutien lancés par les habitant·e·s de la ZAD, aux appels à se rendre sur place ou à rejoindre les rassemblements locaux en cas d’expulsion, et en veillant à ce que nos autres mobilisations se construisent aussi au nom de la défense de ce territoire emblématique de ce que nos dirigeant·e·s ne peuvent tolérer.
100 premier·e·s signataires :
Éric Alliez, professeur (Paris-VIII)
Maud Assila, linguiste, SEN du Parti de Gauche
Julien Bayou, porte-parole national EELV
Nicole Benyounes, Fondation Copernic
Éric Beynel, porte parole de l’Union syndicale Solidaires
Martine Billard, secrétaire nationale à l’écologie du Parti de gauche
Christophe Bonneuil, historien, animateur de la collection « Anthropocène »
Frédéric Boone, chercheur
Sylvain Bordiec, sociologue, université de Bordeaux
Philippe Boursier, professeur de sciences économiques et sociales, SUD-Éducation
Clara Breteau, chercheuse-doctorante
Sylvère Cala, secrétaire exécutif National du Parti de gauche, animateur collectif Avenir Educs
Isabelle Cambourakis, éditrice
Amélie Canonne, militante altermondialiste
Vincent Casanova, enseignant
Vincent Charbonnier, philosophe, syndicaliste (SNESUP-FSU)
Denis Chartier, géographe
Johan Chaumette, enseignant
Bernard Coadou, médecin
Vanessa Codaccioni, MCF, Paris-VIII
Le Comité Vérité et Justice pour Adama
Geneviève Coiffard, militante du mouvement contre l’aéroport de Notre Dame des Landes et pour la défense de la ZAD
Maxime Combes, militant altermondialiste
Philippe Comtesse, dirigeant associatif
Philippe Corcuff, maître de conférences de science politique à l’IEP de Lyon
Pierre Cours-Salies, professeur émérite sociologue Paris-VIII
Thomas Coutrot, économiste
Pierre Crétois, philosophe
Laurence De Cock, historienne
Christian Delarue, militant altermondialiste, membre du CADTM
Christine Delphy, sociologue féministe
Suzanne Doppelt, écrivaine, photographe et éditrice française
Clémence Dubois, militante écologiste
Arnaud François, professeur des universités
Jean-Michel Faure, sociologue
Jean Gadrey, économiste et militant associatif
Isabelle Garo, philosophe
Pascal Gassiot, activiste
Charlotte Girard, coresponsable du programme de la France insoumise
Jérôme Gleizes, université Paris-XIII
Barbara Glowczewski, anthropologue
Émilie Hache, philosophe
Nicolas Haeringer, militant pour la justice climatique
Pays de la Loire: Appel unitaire à la grève les 3 et 4 avril 2018.
Les cheminot-e-s ont fait une démonstration de force à Paris!
Le gouvernement a tenté de désespérer les cheminot-e-s en annonçant une nouvelle réforme du système ferroviaire par ordonnance sur les bases du rapport Spinetta. La réussite de la journée de manifestation nationale à Paris, vient doucher les espoirs Macronniste d’une réforme en douceur ! 25 000 cheminot-e-s en colère ont défilé pacifiquement et avec la volonté de renforcer le service public ferroviaire. Même la presse nationale n’a pu démentir le succès de cette journée qui marque le lancement d’un combat social historique!
Plus de 700 cheminot-e-s des pays de la Loire étaient présent-e-s à la manifestation Parisienne, du jamais vu pour ce type d’action. La direction pensait pourtant nous dissuader d’aller à Paris en annonçant un plan de transport extrêmement dégradé. Il est à noter qu’il sera difficile de faire culpabiliser les grévistes, puisqu’elle s’est bien moquée du sort des usagers durant cette journée. Suppressions injustifiées de trains (un petit nombre d’agents de conduite TGV étaient réellement en grève !) et figeage de la vente des billets ont conduit à la situation ubuesque de gares et de trains pratiquement vides de voyageurs.
Un 22 mars prélude à de très fortes actions de grève !
Au delà de l’action Parisienne, plus de 300 cheminot-e-s ont été recensés dans les manifestations de la fonction publique en
Pays de la Loire. De plus, de nombreux agents de tous collèges se sont mis en grève sur des préavis locaux
: • 41 % à SNCF Mobilités PDL
• 42 % à l’EIC PDL
• 66% à l’Infralog Bretagne-PDL
• 46 % à l’Infrapole PDL
La bataille de l’opinion publique en passe d’être gagnée !
Toutes les gares d’importance de la région ont fait l’objet de distributions de tracts aux usagers. Loin de subir les quolibets et
la mauvaise humeur des voyageurs, nous avons au contraire répondu à leurs questionnements sur l’avenir du service public
ferroviaire. Il faut avouer que les annonces conjuguées de la fermeture des guichets de plus de vingt gares TER et de celle de
la hausse des prix des abonnements par la région des Pays de la Loire, donnent du crédit à nos mises en gardes.
Appel à la grève!
L’intersyndicale régionale, CGT, UNSA, SUD Rail, CFDT appelle avec la plus grande des déterminations les cheminot-e-s à se mettre en grève du Lundi 02 Avril 2018 à 19h00 jusqu’au Jeudi 05 Avril 2018 à
08h00 pour reconquérir un véritable service public ferroviaire de qualité.
En faisant preuve de détermination et de cohésion, les cheminot-e-s de tous les collèges peuvent gagner une réforme porteuse d’une SNCF efficace (voir les 8 propositions unitaires) face à un gouvernement à la base électorale si fragile !
Il faut toujours changer le monde pour changer nos vies !
Parti de la jeunesse, qui refusait une société répressive dans tous les domaines de la vie, le mouvement de mai 68 s’est étendu à la classe
ouvrière, avec la grève générale la plus massive de l’histoire du
capitalisme. Les manifestations et les grèves de Mai n’ont pas changé la société, les vieux partis de la gauche et les directions des syndicats ne l’ont pas voulu. Mais les luttes de ces années – là ont apporté des satisfactions dans divers domaines, notamment les droits des femmes. Débats sur mai 68, 50 ans après, à la Maison des Hommes et des Techniques de Nantes…
Pourtant, nombre de ces acquis ont été perdus, particulièrement ceux du droit du travail, attaqués comme jamais par Hollande, puis Macron. C’est bien pourquoi le rappel qu’en mai 68 la grande majorité de celles et ceux qui travaillent se sont dressés contre cette société, pour un autre monde, est nécessaire.
Célébrer Mai 68, c’est aussi dire haut et fort que nous serons avec
les cheminot-e-s dans les semaines qui viennent. Avec les migrants qui défendent leur droit à une vie digne. Avec les femmes en lutte pour l’égalité, contre toutes les agressions. Avec les jeunes qui agissent pour le droit aux études.
Parce que nous continuons de penser que, pour bâtir un avenir en commun et solidaire, il faut imposer que nos vies vaillent plus que leurs profits.
Nous vous invitons à un après-midi de débats sur Mai 68 à Nantes samedi 14 avril prochain à partir de 14h à la Maison des Hommes et des Techniques de Nantes, Bâtiment Ateliers et Chantiers de Nantes, 2bis boulevard Léon Bureau, 44200 Nantes
avec deux historiens, Michelle Riot-Sarcey et Christophe Patillon
et plusieurs témoins et actrices/acteurs
Ensemble ! Mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire.
Déclaration unitaire pour le 22 mars: Défendons tous les services publics ! Solidarité avec les cheminots et les cheminotes !
Voilà des années que les gouvernements successifs ont fait le choix de la privatisation des transports contre le climat, l’égalité et le social : sous-investissement dans le rail et investissement massif vers autoroutes et autocars, privatisés qui favorisent notamment l’explosion du trafic de marchandises par poids lourds.
Depuis 1997 et la création de RFF, la SNCF est toujours plus segmentée, pour casser le corps social cheminot et poursuivre les privatisations préconisées par les « directives » européennes. Aujourd’hui Macron pousse au bout la logique, de l’éclatement de la SNCF. Partout en Europe, les recettes qu’il veut appliquer produisent la disparition de lignes, l’explosion des prix, la vétusté des installations et des trains, la disparition du fret. C’est toute la population qui paie triplement l’addition : financièrement, par l’inégalité territoriale induite et par sa santé altérée par la pollution générée.
Après 20 ans d’une libéralisation amplifiée, l’empilement des directives européennes poussant dans ce sens, Macron propose d’achever le service public ferroviaire par ordonnances avec des conséquences dramatiques pour les usagers et l’aménagement des territoires. Pour y arriver, Il accable les cheminot•tes, les faisant passer pour des privilégié.es qui, comme les retraité.es, les étudiant.es ou les chômeurs.ses, ruineraient la France. La réalité est tout autre : ils et elles se battent pour sauver l’emploi des générations qui viennent.
Le train n’est pas qu’un moyen de locomotion, c’est un service public, un outil essentiel à la transition écologique et il est insupportable qu’il puisse s’arrêter aux portes des grandes métropoles. La bataille du service public ferroviaire est d’abord une bataille pour l’égalité.
Face à ce gouvernement, qui veut parachever la transformation d’un service public censé être guidé par l’intérêt général en une entreprise du CAC 40, , les cheminots et les cheminotes ne sont comptables de rien. Pas plus que les étudiant.es qui perdent une partie de leurs APL, les retraité.es qui voient la CSG augmenter, les personnels de soins, les enseignant.es, les chômeurs.ses ou l’ensemble des fonctionnaires. Pas plus que les migrant.es qui subissent une politique indigne.
Macron et Philippe veulent en faire des bouc-émissaire ? Nous affirmons collectivement qu’ils et elles sont les victimes des politiques libérales menées depuis tant d’années, qui expliquent la montée de l’extrême droite partout en Europe.
Ils nous veulent désunis ? Nous répondons que nous serons dans la rue le 22 mars pour défendre l’accès au service public, à commencer par le ferroviaire, les cheminot-e-s, mais aussi l’ensemble des fonctionnaires et l’intérêt des usager-e-s.
Europe Écologie Les Verts 44, Ensemble 44, Gauche Démocratique et Sociale 44, Génération.s 44, Groupes d’actions France Insoumise 44, Nouveau Parti Anticapitaliste 44, Parti Communiste Français 44.
Nous avons décidé de populariser dans notre département l’appel unitaire national de soutien à la mobilisation du jeudi 22 mars élaboré par nos organisations. Cet appel vise à soutenir l’action de défense des services publics, notamment ferroviaire, que les organisations syndicales, unies, entreprennent à partir du 22 mars. En Loire Atlantique, les manifestations auront lieu à : Nantes à 10h30 croisée des trams à Commerce, à Saint-Nazaire 10h00 à la Gare.
Gréve dans les EHPAD de Ancenis, Varades et Oudon? Un préavis intersyndical de grève a été déposé pour lemardi 30 janvier 2018 dans tous les EHPAD (Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) de France.
Merci à tous ceux qui sont disponibles de venir soutenir les agents des EHPAD du CHEL (centre hospitalier Erdre et Loire) à partir de 14 heures 30, devant les EHPAD des sites d’Ancenis, Varades et Oudon, et 15 heures sur le site de Candé.
Les personnels sont épuisés. Les personnes hébergées sont de plus en plus dépendantes et il n’y a pas de personnels supplémentaires. Il y a bien d’autres motifs à ce mouvement, que les agents sauront mieux que personne vous expliquer!
Merci de diffuser largement ce message ! Nous sommes tous concernés par le sujet !
Symboliquement à la veille de l’hiver, 47 associations et syndicats viennent de rendre publique une lettre ouverte à madame la Préfète de Loire-Atlantique, au Président du département et à la Présidente de Nantes Métropole demandant que soient apportées des réponses immédiates permettant de protéger les personnes à la rue dans le département. Seront-ils entendus ?
Il est important que cet appel soit connu et qu’une large mobilisation citoyenne se développe en solidarité avec toutes et tous les sans-abris. L’Humain d’abord.
VIO-ME et les FRALIB sur NANTES: « Lutter, reprendre son usine en main« , deux jours de rencontres et débats à Nantes et sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes avec des ouvrie·res de Fralib, près de Marseille, et de VioMe en Grèce.
A Nantes, le collectif syndical contre l’aéroport à NDL et son monde organise deux jours de rencontres, débats et ateliers avec des ouvrie·res Fralib et des VioMe, pour découvrir l’histoire de ces luttes et échanger sur le fonctionnement d’usines autogérées.
Le samedi 16 décembre à la Maison des syndicats à Nantes, de 13 à 19 h.
Des débats en atelier, 3 Ateliers auront lieu en présence des travailleurs et des travailleuses de Vio.me et SCOP-TI:
Travailler en s’affranchissant de l’organisation capitaliste du travail
Se réapproprier la santé au travail
Quelles luttes pour l’emploi face aux fermetures d’entreprises
Puis nous échangerons sur les solidarités ouvrières internationales à construire et la mise en place d’un réseau de solidarité active avec SCOP-TI et Vio.me.
Un troisième procès des Faucheurs de chaises aura lieu, à Carpentras le 6 février 2018, après celui des 2 lanceurs d’alerte dans l’affaire des LuxLeaks au luxembourg….
Nicole Briend y comparaîtra au tribunal suite à une plainte de BNP, pour avoir participé à une réquisition citoyenne de chaises en 2016.
Une mobilisation est prévue à Carpentras les 5 et 6 février.
BNP Paribas attaque en justice Nicole Briend, militante d’Attac, pour avoir participé à une action de réquisition citoyenne de chaises à Carpentras le 17 mars 2016, Mobilisons-nous les 5 et 6 février 2018 pour la soutenir !
Nicole Briend est convoquée au tribunal de Carpentras le 6 février 2018, pour vol en réunion et refus de donner ses empreintes ADN. Comme des centaines de citoyennes et de citoyens, elle a participé à une action de réquisition citoyenne de chaises pour dénoncer l’évasion fiscale et le manque de financements de la transition écologique.
Ancienne professeur de lettres, principale de collège, proviseure de lycée, Nicole Briend a toujours eu pour souci de transmettre des valeurs de solidarité, de respect, d’honnêteté. En tant que citoyenne responsable, elle est entrée en désobéissance civile pour mener une action légitime alors que les autorités, qui doivent veiller à l’intérêt général, ne prennent pas les mesures pour lutter efficacement contre l’évasion fiscale.
Chaque année, ce sont 60 milliards d’euros qui échappent au budget public français à cause de l’évasion fiscale. BNP-Paribas, qui poursuit pour la troisième fois les Faucheurs de chaises, est pourtant la banque française qui détient le plus de filiales dans les paradis fiscaux, et vient d’ailleurs d’être condamnée pour ces pratiques par les autorités fiscales britanniques.
Alors que les organisateurs de l’évasion fiscale tels que BNP Paribas sont encore trop rarement inquiétés, ce sont à nouveau les lanceuses et lanceurs d’alerte et les militant⋅e⋅s dénonçant l’évasion fiscale qui sont poursuivi⋅e⋅s en justice.
Mobilisons-nous les 5 et 6 février 2018 pour soutenir Nicole Briend ! Débats, animations et hébergements sont prévus dès le lundi 5 février à partir de 18h, avant la mobilisation du 6 février à 8h30 devant le tribunal de Carpentras !
Le procès LuxLeaks : deux lanceurs d’alerte sur le banc des accusés !
Jeudi 23 novembre s’est ouverte à Luxembourg l’audience en cassation des lanceurs d’alerte Antoine Deltour et Raphaël Halet. Ces deux anciens salariés du cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC) sont à l’origine du scandale Luxleaks.
Grâce aux informations transmises par les deux hommes, le Consortium international des journalistes d’investigation révélait en novembre 2014 les pratiques d’évitement fiscal conclues par 340 multinationales avec l’administration fiscale luxembourgeoise. Les accords fiscaux en question, conclus entre 2002 et 2010, ont permis à des groupes internationaux tels qu’Apple, Amazon, BNP Paribas ou encore Ikea d’économiser plusieurs milliards d’euros. Les rescrits autorisés par le Luxembourg ont ainsi privé plusieurs Etats européens d’une ressource fiscale totale de centaines de milliards d’euros.
En mars dernier, Antoine Deltour et Raphaël Halet ont été condamnés en appel à respectivement 6 mois de prison avec sursis et 1 500 euros d’amende pour violation du secret d’affaires et blanchiment d’informations volées et 1 000 euros d’amende pour copie initiale des documents au détriment de l’employeur ; des peines allégées en comparaison avec la première instance. Néanmoins, les prévenus, bien qu’ils reconnaissent la matérialité des faits, déclarent avoir agi en citoyens et demandent à la justice luxembourgeoise d’être acquittés. Antoine Deltour a déjà annoncé qu’en cas de confirmation de l’arrêt en appel par la Cour de cassation, il saisirait la Cour européenne des droits de l’Homme.
Il est urgent de protéger les lanceur.se.s d’alerte des « poursuites bâillons »