Le collectif ”Le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat” appelle tous les opposants à un rassemblement « jour de colère » dimanche 11 septembre à 11h Place du Centre à Lannion.
Le tribunal administratif de Rennes a rejeté lundi un recours déposé par plusieurs communes de la baie de Lannion (Côtes-d’Armor) et une association environnementale pour demander la suspension d’arrêtés autorisant l’extraction de sable coquillier dans la baie bretonne.
Dans son jugement le juge des référés considère qu’il n’y a pas « de doute sérieux sur la légalité des décisions contestées » et ordonne le rejet des requêtes déposées. L’ancien ministre de l’Économie Emmanuel Macron avait donné son accord en avril 2015 à la Compagnie armoricaine de navigation (CAN) pour qu’elle puisse extraire du sable coquillier dans la baie de Lannion.
Un décret paru en septembre 2015 au Journal officiel a autorisé l’entreprise à commencer à extraire ce sable, malgré une vive opposition locale. La zone concernée représente une superficie de 4 km² environ. La concession est accordée pour une durée de 15 ans et le volume d’extraction ne pourra pas excéder 250 000 m3 par an.
De quoi provoquer un “Jour de colère” :
Peuple des Dunes de Batz à Bréhat appelle tous les opposants à un rassemblement dimanche 11 septembre à 11h Place du Centre à Lannion.
Pour suivre le bateau cliquer ici et heure par heure les mouvements du sablier ravageur de dune « Côtes de Bretagne ».
Première récolte de miel sur l’Île Neuve aura lieu le samedi 3 septembre 2016 à 14h, rendez-vous sur le parking de la halte ferroviaire au Cellier. L’association Regards Natures ouvrira son rucher. René Bodin et Sylvain Jaguelin encadreront la démonstration, qui comprendra le retrait des hausses installées dans chaque ruche jusqu’à l’extraction et au filtrage du miel. (suite ici…)
Promulgation ou pas, on n’en veut pas ! Abrogation de la Loi Travail Grand meeting commun le 7 septembre 2016 17h45 – Nantes. Miroir d’Eau
Avec la participation de Eric Beynel – porte parole de l’Union Syndicale Solidaires , Bernadette Groison – secrétaire générale de la FSU, William Martinet – président de l’UNEF, Jean-Claude Mailly – secrétaire général de la CGT-Force ouvrière, Philippe Martinez – secrétaire général de la CGT
Le 20 juillet dernier, le Premier ministre a eu une troisième et ultime fois recours au 49.3 à l’Assemblée nationale pour imposer la loi « Travail », pourtant rejetée par l’écrasante majorité de la population.
Le 49-3 est certes un outil constitutionnel, mais c’est en premier lieu une arme anti-démocratique – un « déni de démocratie », pour reprendre les termes de François Hollande, alors dans l’opposition parlementaire en 2006, lors du mouvement contre le contrat première embauche (CPE).
Promulguée le 8 août dernier, la loi « Travail » menace à terme l’ensemble des garanties collectives encadrant le contrat de travail. Elle marque la disparition du principe de faveur – conquis en 1936 – et l’inversion de la hiérarchie des normes, notamment pour la définition du temps de travail et le taux de majoration des heures supplémentaires. C’est une loi de dumping social.
Ce recul sans précédent donne d’ores et déjà des ailes à Pierre Gattaz, président du MEDEF. Fort de sa collaboration directe avec le gouvernement et la CFDT, ce dernier a en effet profité de l’adoption sans vote de la loi « Travail » pour exiger 90 milliards d’euros supplémentaires d’allègements fiscaux pour les patrons, qui s’ajouteraient aux 40 milliards déjà obtenus dans le cadre du Pacte de responsabilité…
Les Unions Départementales CGT, CGT-FO, Solidaires, FSU et UNEF de Loire-Atlantique réaffirment qu’elles n’accepteront pas de se laisser museler, en particulier lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts matériels et moraux des salariés.
Les organisations signataires réaffirment leur détermination à combattre la loi « Travail » et à en obtenir l‘abrogation. Elles appellent à participer massivement au grand meeting commun organisé à Nantes le 7 septembre prochain. Elles s’inscrivent par ailleurs dans la préparation de la grève et des manifestations du 15 septembre prochain (modalités à venir).
Comme chaque été, le week-end suivant le 15 août accueille la Fête de la Solidarité à l’étang de Gruellau à Treffieux. L’événement est organisé par l’association Echanges et Solidarité 44. Le but est de financer les actions de développement qu’elle mène au Nicaragua. Le thème cette année sera les migrations…
Malheureusement, l’actualité se fait encore sur la question de l’accueil des « mineurs isolés » avec une manifestation ce lundi 8 aout devant le tribunal administratif de Nantes et un appel de Réseau Éducation Sans Frontières à dons sur Ulule pour: la scolarisation des Mineurs Non Accompagnés de Nantes à la rentrée de septembre 2016.(suite en cliquant ici…)
Du 9 au 14 août, Montréal attend jusqu’à 50 000 personnes de plus de 1 000 organisations issues de quelque 120 pays venues pour construire « un monde meilleur fondé sur la justice sociale et environnementale, l’économie sociale et solidaire, la démocratie participative et la reconnaissance de l’égale dignité de toutes et tous ».
Le FSM 2016 a pour objectif de rassembler plusieurs dizaines de milliers de personnes provenant de groupes de la société civile, d’organisations et de mouvements sociaux qui souhaitent construire un monde durable et solidaire, où chaque personne et chaque peuple a sa place et peut faire entendre sa voix.
Infos en direct en cliquant sur l’image et en suivant le blog de politis
L’association Christalle a pour but d’aider les talibés (enfants mendiants) et défavorisés du SÉNÉGAL. Elle dispose d’un petit local d’accueil, à M’bour à 80 km au sud de Dakar, qui lui permet de dispenser des soins, des vêtements propres, mais aussi d’organiser des activitéspermettant à ces enfants de découvrir par le jeu, l’espace d’un instant, une vie normale d’enfant…
Après l’arrivée au pouvoir de la gauche en Novembre 2015, qu’en est-il ? Quelques éléments dans la page qui lui est consacré ici; qu’en est il du bloc des gauches ?
Les résultats sont intéressants sur Ligné par exemple, M.Perrion,dont il est le premier magistrat se gargarisait de représenter 80 % de la population avec les autres maires signataires de son appel, et pour rappel, il avait obtenu aux dernières élections municipales, 78.66% des voix dès le premier tour…. et là il ne fait que 62% de oui avec une participation de 60% .
Comme le rappelait M. le Prefet Henri-Michel Comet à 30 jours du vote, « cette consultation a une valeur d’avis…en fonction de cet avis supplémentaire, le gouvernement appréciera la suite… »
Et antérieurement il y a bien eu d’autres avis sur lesquels il s’est assis, notamment celui du collège d’experts nommés par le premier ministre lui-même et qui concluait: « Extrait du rapport du collège des experts, 9 avril 2013, nommé par le premier ministre : « Après analyse des principes de cette méthode de compensation environnementale (déplacement des espèces, etc…)et des résultats de son application à Notre-Dame-des-Landes, le collège d’experts considère que cette méthode ne peut pas être validée en l’état, et émet les réserves suivantes : Sur les principes de la méthode :
• la non adéquation de la méthode de compensation avec la disposition 8B-2 du SDAGE du bassin Loire-Bretagne, et son excessive complexité, la rendant peu intelligible par les citoyens…
… Sur son application à Notre-Dame-des-Landes :
• une caractérisation initiale insuffisante de la biodiversité,
• une analyse insuffisante du fonctionnement hydrologique quantitatif, avec une surestimation de la fonction soutien d’étiage et une sous-estimation de la fonction ralentissement des crues,
• une analyse non pertinente de la qualité des eaux,
• une insuffisance d’engagement formel des maîtres d’ouvrage quant à l’obligation de résultat,
• une absence de méthode explicite de suivi à long terme des mesures de compensation,
• une grande difficulté d’appréciation et de fortes incertitudes sur la faisabilité des
mesures de génie écologique proposées. Le collège d’experts estime que ces réserves devraient être levées pour que le projet puisse être poursuivi. ...» Rapport consultable sur http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_college_experts.pdf
et l’avis du Comité permanent du Conseil National de la Protection de la Nature (instance du ministère de l’écologie) « fait sienne les douze réserves présentées dans le rapport et demande que celles-ci soient effectivement prises en compte par les maîtres d’ouvrage… »
Rapport disponible sur http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2013-04-10_CNPN_-_CP_-_Motion_expertise_NDDL_procedure_projets_-_VF.pdf
Mais de ces avis là, Valls n’en a que faire, il s’agissait bien pour lui de contrer ces démarches, au moment même où Ségolène Royal nommait une nouvelle commission qui ne pouvait que conclure dans le sens de ces avis précédemment cités il sortait l’arme de la consultation dont il connaissait les sondages dès octobre dernier…
Valls a du faire sien le mot de Sarkozi « l’environnement ça commence à bien faire » comme il a pu le montrer à Lannion lorsqu’il a délivré le permis d’extraction de sable au large des 7 îles, réserves naturelles où l’on retrouve les macareux, allant à l’encontre de la ministre de l’écologie et des deux communautés de communes,
comme il a pu le faire lorsqu’il a donné le permis de continuer la production de boues rouges (aluminium) se déversant dans la Méditerranée, allant à l’encontre encore une fois des avis des différents ministres de l’écologie qui se sont succédés depuis Corinne Lepage…(http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/LANDREVIE/52952)
comme il a pu le faire à Sivens, au moment où Ségolène nommait une commission de même type, l’ordre était donné de commencer les travaux alors que les permis n’étaient pas délivrés soutenu par Le Foll qui mettait en branle la FNSEA…
Voix dissonante dans un milieu économique très pro,NDDL. Yves Gonnord, ancien PDG de Fleury Michon, grand patron français reconnu, se dit « farouchement contre NDDL « , et affirme que sa position « purement économique et non politique » est partagée « par la quasi-totalité des chefs d’entreprises vendéens « .
Pour Yves Gonnord, il est « erroné de penser que les conditions du développement économique de la région reposent sur Notre-Damedes-Landes. L’avenir ne passe pas par cet aéroport inutile. Si j’écoute les compagnies aériennes, Nantes n’aura jamais un aéroport avec de grandes lignes internationales régulières, car le potentiel passager n’est pas assez important. » Autre raison, selon lui: « La croissance du trafic de Nantes Atlantique est liée aux faibles taxes aéroportuaires qui attirent les compagnies low-cost. Avec NDDL à rembourser, il est sûr que le concessionnaire augmentera ces taxes. Les compagnies ne vont-elles pas fuir? C’est un risque. »
Bien sûr, l’éloignement entre la Vendée et un nouvel aéroport joue dans l’opposition d’Yves Gonnord : « Nantes Atlantique a encore du potentiel d’accueil si on l’aménage. Pourquoi s’acharner? Il existe d’autres solutions moins coûteuses que NDDL. » Il doute du montant annoncé de la construction (561 millions). « La facture sera plus élevée. »
passe au cinéma Jeanne d’Arc à St Mars la Jaille le jeudi 23 juin à 20h30.
avec un débat animé par ZAD info tour
Tourné entre le printemps 2012 et le printemps 2014, Le Dernier Continent propose un regard subjectif sur l’expérience politique vécue par les opposants au projet de l’Aéroport Grand-Ouest sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
La ZAD, c’est 2000 hectares de forêts et de prairies appelés « Zone à Défendre » par ceux qui y vivent et « Zone d’Aménagement Différé » par l’État et les promoteurs. Plusieurs centaines de personnes y partagent un quotidien et luttent ensemble « contre l’aéroport et son monde ».
Ils sont d’anciens habitants, des paysans, des sympathisants, des constructeurs, des combattants et des activistes. Ensemble, ils inventent des modes d’organisation collectifs et horizontaux pour dépasser la simple opposition au projet d’aéroport et mettre en place des modes de vie en cohérence avec leurs valeurs.
Au travers des réussites et des impasses, l’expérience politique se réinvente chaque jour. Les militants transforment ainsi la ZAD par leur pratique de l’utopie, et la ZAD les transforme en retour.