La stratégie du gouvernement Macron, qui entretient les faux semblants en confondant « concertation « et dialogue social », vise à légiférer dans le secret des dieux. Depuis des décennies les gouvernants obéissent aux mêmes doctrines financières internationales : déréglementer toujours plus au profit des lobbies, de leurs patrons et de leurs actionnaires. La nature comptable est au pouvoir, oublieuse des principes fondateurs de la protection sociale. Elle affiche désormais, par ordonnances, son tempo de rentrée.
Le programme le plus dur du MEDEF y est repris. Malgré quelques « préservations » d’acquis obtenues ici et là, la ligne est figée avec un programme qui dégrade et aligne les droits des salariés, des retraités, des privés d’emploi et des jeunes. La Code de travail Pénicaud prolonge la Loi El Khomri. Il prépare la contre-réforme pour détruire les solidarités, flatter la mise en concurrence individuelle et collective comme projet de société. ( suite: http://lecellier.info/event/12-septembre-contre-loi-travail-xxl/ )
A qui profite le CICE, le pacte de responsabilité, la loi travail? Bilan de M.Hollande:
« RENTIERS: 35
SMICARDS: 0,
Il y a les médailles d‘or dont on s‘honore et celles que l‘on dissimule sous le tapis. Dans la seconde catégorie, on classera la médaille d‘or des dividendes versés aux actionnaires. La France y a été sacrée championne d‘Europe pour la troisième année consécutive, excusez du peu. Sur le Vieux Continent, aucun autre pays n’a réussi à atteindre les 35 milliards d’euros distribués par les groupes du CAC 40 en 2016. Cela représente une hausse de 11,2 % en un an, à comparer avec celle du Smic net mensuel, qui a augmenté de 0,5 % en un an, soit 5,60 € de mieux entre janvier 2015 et janvier 2016. On ajoutera que le Smic n‘a connu aucun coup de pouce depuis quatre ans au nom de la « compétitivité» des entreprises…suite de l’article de J.Dion paru dans Marianne.
« Pierre Gattaz semble oublier qu’avec le CICE puis le pacte de responsabilité, l’effort annuel de l’Etat envers les entreprises atteint déjà cette année (fin 2015) 33 milliards d’euros. (le passage au 35 H ont coûté 2,5 milliards à l’Etat et 2 milliards au secteur privé rappel NDLR). Et que pour l’obtenir, le patron du Medef a longtemps brandi (sur un pin’s !) la promesse de créer un million d’emplois en échange. Las, deux ans après le lancement du pacte, la compétitivité des entreprises s’est redressée mais la courbe du chômage n’a pas baissé. « Créer 1 million d’emplois, c’est possible mais nous n’avons toujours pas pris les mesures économiques qui vont bien« , se justifie aujourd’hui l’homme qui a rangé son pin’s, osant : « On attend toujours des mesures concrètes ». Ce dont Pierre Gattaz ne se cache pas : « Nous attendons la loi El Khomri pour déverrouiller le marché du travail« . Dans le viseur du patron des patrons, notamment : les 35 heures, ce « totem qui tourne dans le monde » et dont « l’image de la France souffre« …
Hollande, et les caciques du PS font ils cas de la pauvreté en France?Nous sommes tentés de de vous dévoiler le rapport sur la pauvreté qui a été fait en Allemagne et qui parait tous les 4 ans, donc il était attendu. Or que dit-il? Si l’économie allemande est au vert, qu’elle a presque retrouvé le plein emploi, beaucoup ne s’en sont pas aperçus. La presse enchaîne les titres : 16 millions de pauvres, la honte ! Plus de quatre millions d’Allemands sont surendettés. Ces retraités qui ne peuvent plus se nourrir car non seulement le nombre de pauvres a augmenté depuis quatre ans, mais les inégalités se sont creusées. Le nombre de millionnaires a bondit de 30% et les plus riches se sont enrichis, quand un Allemand sur cinq ne possède rien du tout.
Alors vous me direz, il n’y a pas qu’en Allemagne, c’est ce que l’on observe dans le monde entier. La différence c’est que ce rapport en tirait des conclusions politiques.
Comment ça, politiques ?
Plusieurs chercheurs se sont penché sur le lien, entre l’exercice du vote, la pauvreté et la façon dont les politiques intègrent ces données dans leur programmes, le poids des lobbys. Ils ont prouvé que plus on est pauvre, moins on vote. Que les partis, tous confondus, perdent donc moins de temps à séduire cet électorat qui de toute façon n’ira pas voter. « Une réforme a plus de chance d’être adoptée si elle est soutenue par les riches », concluait une version que s’est procurée la presse, les décisions prises favorisent les plus aisés, l’Allemagne connaît une crise de la représentation politique. …
Pour la seconde fois en peu de temps, sous les arguties juridiques familières à ce genre d’assemblée qui ont pour but d’en masquer le caractère politique, les « sages » sous la houlette de Laurent Fabius viennent de protéger une multinationale.
Ils avaient début décembre protégé l’optimisation fiscale des multinationales plus généralement : http://www.frontsyndical-classe.org/2016/12/laurent-fabius-et-le-conseil-constitutionnel-complices-des-multinationales-fraudeuses.html; (La loi dite Sapin 2 prévoyait une mesure visant à instaurer un « contrôle citoyen » sur les stratégies d’optimisation fiscale des multinationales. Le Conseil constitutionnel a déclaré la disposition prévue par la loi comme contraire à la constitution car il considère qu’elle porte une atteinte disproportionnée à la liberté d’entreprendre !)
En cette fin décembre ils viennent de retoquer un amendement socialiste pourtant pas bien méchant visant à taxer Google : cette fois au nom de la limitation des pouvoirs de l’administration fiscale.
L’oligarchie peut remercier grandement les « sages » qui « ont fait du bon boulot » ! N’est-ce-pas M. Fabius ?
DÉCISION INÉDITE et rendue discrète, la direction de l’Inspection générale des affaires sociales (lgas) a censuré un rapport sur la RTT ...
350000 EMPLOIS ONT ÉTÉ CRÉES ENTRE 1998 ET 2002 GRÂCE AU 35 HEURES
IGAS: 35 heures: Cachez ce rapport que Je ne saurais voir
_ Les 35 heures .. les lois Aubry sont une question tellement polémique que la direction de l’Inspection générale des affaires sociales a cru bon, fin juin de censurer un rapport qui infirme bon nombre d‘âneries assénées depuis des lustres par les gouvernements de tous bords et les libéraux les plus décomplexés. Du coup, ce rapport n‘a pas été transmis au gouvernement qui se trouve opportunément délivré d‘un sujet de fâcherie avec Pierre Gattaz,
Il est vrai qu‘il est plus simple pour Manuel Valls d’aller déclarer sa flamme aux universités d’été du Medef que d‘aller y défendre les lois Aubry,
Sans oublier Macron en 2015: « la gauche n’est pas exempte de critique particulière. Elle a pu croire un moment, il y a longtemps, …que la France pourrait aller mieux en travaillant moins: c’étaient des fausses idée! » (Applaudissement de Gataz and co)
Promulgation ou pas, on n’en veut pas ! Abrogation de la Loi Travail Grand meeting commun le 7 septembre 2016 17h45 – Nantes. Miroir d’Eau
Avec la participation de Eric Beynel – porte parole de l’Union Syndicale Solidaires , Bernadette Groison – secrétaire générale de la FSU, William Martinet – président de l’UNEF, Jean-Claude Mailly – secrétaire général de la CGT-Force ouvrière, Philippe Martinez – secrétaire général de la CGT
Le 20 juillet dernier, le Premier ministre a eu une troisième et ultime fois recours au 49.3 à l’Assemblée nationale pour imposer la loi « Travail », pourtant rejetée par l’écrasante majorité de la population.
Le 49-3 est certes un outil constitutionnel, mais c’est en premier lieu une arme anti-démocratique – un « déni de démocratie », pour reprendre les termes de François Hollande, alors dans l’opposition parlementaire en 2006, lors du mouvement contre le contrat première embauche (CPE).
Promulguée le 8 août dernier, la loi « Travail » menace à terme l’ensemble des garanties collectives encadrant le contrat de travail. Elle marque la disparition du principe de faveur – conquis en 1936 – et l’inversion de la hiérarchie des normes, notamment pour la définition du temps de travail et le taux de majoration des heures supplémentaires. C’est une loi de dumping social.
Ce recul sans précédent donne d’ores et déjà des ailes à Pierre Gattaz, président du MEDEF. Fort de sa collaboration directe avec le gouvernement et la CFDT, ce dernier a en effet profité de l’adoption sans vote de la loi « Travail » pour exiger 90 milliards d’euros supplémentaires d’allègements fiscaux pour les patrons, qui s’ajouteraient aux 40 milliards déjà obtenus dans le cadre du Pacte de responsabilité…
Les Unions Départementales CGT, CGT-FO, Solidaires, FSU et UNEF de Loire-Atlantique réaffirment qu’elles n’accepteront pas de se laisser museler, en particulier lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts matériels et moraux des salariés.
Les organisations signataires réaffirment leur détermination à combattre la loi « Travail » et à en obtenir l‘abrogation. Elles appellent à participer massivement au grand meeting commun organisé à Nantes le 7 septembre prochain. Elles s’inscrivent par ailleurs dans la préparation de la grève et des manifestations du 15 septembre prochain (modalités à venir).
Après le rapide succès de la pétition, un site propose une votation: Pour ou contre la Loi Travail ? Pour ou contre de nouveaux droits ?
Organisez un vote et exprimez-vous sur votre lieu de travail ou d’études. Ce site permet d’annoncer la tenue de chaque bureau de vote et ses résultats sur une carte.
Tout le monde ne peut pas faire grève (précarité, endettement,…) mais tout le monde peut voter !
Consultez la carte pour trouver un bureau de vote citoyen sur votre lieu de travail ou d’études. S’il n’y pas encore de bureau à proximité, vous pouvez en organiser un vous même, ou vous rapprocher des syndicats.
Quand voter ?
Chaque bureau de vote citoyen décide de la date, l’heure et le lieu, sur le créneau en juin qui est proposé par l’intersyndicale.
Comment voter ?
Rendez-vous au bureau de vote de votre choix, émargez, et votez ! Vous devez vous engager à ne voter qu’une fois.
Comment connaitre les résultats ?
Vous pouvez choisir de laisser vos coordonnées sur la feuille d’émargement et assister au dépouillement. Vos coordonnées peuvent servir à l’organisateur de votre bureau de vote citoyen pour vous transmettre les résultats. Sur ce site, vous trouverez les résultats nationaux. Dans les deux cas, vos coordonnées ne seront pas communiquées.
Et après ?
Rapprochez-vous des syndicats et/ou des personnes ayant organisé le bureau de vote citoyen, et inscrivez-vous sur ce site pour les résultats nationaux (en cours). Nous vous rappelons qu’une manifestation nationale a lieu le 14 juin, et que les résultats de la votation seront remis au Président de la République dans la deuxième quinzaine de juin.
Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence
Communiqué
Interdire les manifestations n’est pas une solution
Le 25 mai 2016
La manifestation contre la loi Travail à Nantes du jeudi 19 mai a été interdite par la Préfecture. Dans un communiqué du 18 mai intitulé « Le droit de manifester doit être effectivement respecté », lObservatoire nantais des libertés dans létat durgence soulignait qu’interdire une manifestation dune part et interdire d’être présent aux manifestations dautre part – qui concernerait désormais 26 personnes –en sappuyant sur les dispositions de la loi sur létat d’urgence portent le risque de décisions arbitraires.
Il faut toujours craindre pour les libertés quand on commence à vouloir interdire de manifester…suite ici
Après le 49.3:
état des lieux – état d’urgence
Le préfet de Rennes s’acharne contre un militant du Front de gauche
Accusé par le préfet d’être un « meneur activiste », Hugo Melchior, enseignant de Rennes 2 et membre d’Ensemble !, a été « interdit de séjour » une nouvelle fois dans le centre de Rennes, ce jeudi 26 mai de 7 heures à 24 heures… Alors qu’il venait d’être déjugé par le tribunal administratif qui a suspendu, lundi, son arrêté visant à interdire durant 15 jours le centre-ville à Hugo Melchior, un enseignant de Rennes 2, le nouveau préfet d’Ille-et-Vilaine, Christophe Mirmand, récidive en prenant un nouvel arrêté d’interdiction contre lui pour ce jeudi 26 mai,…mediapart
Chassé le naturel, il revient au galop !
Alors que la communication des policiers était sur le mode « vous voyez bien, nous sommes victimes », après que les politiques les ont sciemment placés dans des situations ubuesques: un gendarmehyperprotégé et gradé, après avoir lancé une grenade de désencerclement, attaque à lui tout seul une manifestation, la matraque au bout du bras menaçant et s’enfonçant au beau milieu….
Situations ubuesques mais dangereuses comme cette voiture de police bloquée se faisant rattrapée par les manifestants…Mais à quoi servent les caméras dans les villes? Nous voyons bien à coup de reportages que celles-ci servent à les prévenir dans le cadre d’arrestation, où sont les malfaiteurs, les terroristes, etc…Mais là ils n’auraient pas vu la manif arriver ?
Rappelez vous Sivens, les gendarmes défendant un carré de 20 ou 30 m2 lors du rassemblement…
Le naturel revient au galop…
“J’étais assis sur un l’un des blocs gris de la grande allée, derrière nous. Ils sont arrivés sur moi pendant qu’ils chargeaient des manifestants. Un policier s’est approché et m’a sommé de rejoindre le cortège qui courait partout. Vous imaginez? Je n’ai pas eu le temps de réagir que j’ai pris une matraque sur la tête et le dos, partout”… Il était l’heure du déjeuner et s’appelle Monji. Il prenait une pause au coeur de l’espace Gardin, assis en face d’un cabinet d’avocats, situé non loin. Ses propos sont suivis d’un geste: “je vais vous montrer les traces des coups”: sur le dos, la tempe, sur l’épaule gauche… Il dit aussi avoir été mis à terre.
Caen Témoignage. » j’ai été tabassé pour rien… »Raconte Monji, manifestant du 26 mai, à Caen.
Document Normandie-actu. Tensions à Caen (Calvados), en marge de la manifestation anti-loi Travail, jeudi 26 mai 2016. Vers 13h15, un jeune homme a été roué de coups de matraque et de pied par un policier, alors qu’il se trouvait à terre, au niveau de la cité Gardin, comme on peut le voir dans la vidéo de Normandie-actu. Au départ de la vidéo nous pouvons le voir effectivement assis sur les blocs de pierre…
Rappelez vous Nantes…
Manifestation contre la loi du Travail. Nantes le 24 mars 2016
Extrait vidéo filmée au téléphone portable. On y voit « M » dans l’entrée d’une porte de garage avec deux jeunes filles, incommodées par du gaz lacrymogène, à qui il donne du sérum physiologique. Un policier s’approche et lui assène gratuitement un violent coup de matraque. Les CRS le laisse repartir mais l’un d’eux revient vers lui pour le projeter à terre (alors qu’il a le crâne ouvert) au niveau de la tempe….
L’inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie a indiqué le parquet. Placé en garde à vue avant d’être relâché sans poursuite, l’homme a dû se faire poser sept points de suture à la tempe.
Par ailleurs, la police ne fait pas de commentaire sur la décision de la procureure de la République de Nantes qui a ouvert le 26 mars une enquête sur les violences commises par des CRS sur un militant associatif lors de la manifestation du 24 mars contre la « loi Travail ». Nous n’en connaissons pas encore les résultats alors que depuis, des nombreuses comparutions immédiates du côté des manifestants ont eu lieu.
Il est utile de se rappeler les commentaires de Pascal Maillard sur Médiapart le 27 mars: « Une urgence: mettre fin à la violence aveugle de l’État »….Il ne s’agit ici pas de bavures localisées, mais la conséquence directe de trois faits qui engagent des responsabilités politiques et administratives…
Le jeune lycéen recevant un uppercut d’un CRS, c’était juste avant, Tolbiac après, la folie répressive est encore montée…
Rennes le 28 avril
Un scootériste renversé, puis trainé s’en ménagement, Il s’en est fallu de peu qu’une catastrophe arrive ce jour-là; …
L’Union Syndicale Solidaires 44 se félicite du succès de la manifestation de ce jeudi 19 mai à Nantes contre la loi travail. Plus de 2 000 personnes ont manifesté malgré la volonté du préfet de décourager toutes mobilisations, interdisant la manifestation , en utilisant l’arsenal que lui confère l’état d’urgence qui est censé agir contre le terrorisme.
Un dispositif policier hallucinant a empêché toutes possibilités de rassemblement : interpellations, contrôles, confiscations de drapeaux syndicaux… Malgré ces intimidations, jeunes et salariés ont montré leur détermination à défendre leur droit fondamental à manifester en défilant dans les rues nantaises.
Rappelons : plus de 80 interpellations, plus de 50 gardes à vue… La soi-disante gauche au pouvoir veut criminaliser toutes les résistances: qu’elles soient ouvrières (contre la loi du travail, goodyear,..) qu’elles soient écologiques (NDDL, sivens,…)qu’elles soient de gauche (ultra-gauche, gauchistes,…)
Prise de parole de Solidaires par Pascal Fremont de SUD PTT Loire Atlantique Vendée
La 3ème nuit debout aura lieu à Ancenis vendredi 20 mai à 18h30 place de la République. 2 commissions se sont mises en place la semaine dernière: l’une concernant la communication, l’autre l’action.
Au mépris de toute légitimité et dépourvus de majorité à l’Assemblée nationale, Hollande et Valls ont décidé de recourir au 49.3 pour imposer le projet de loi « travail » et assouvir le MEDEF.
La répression et les violences policières à l’égard de jeunes, de syndicalistes ou de manifestant-e-s, montrent qu’ils craignent la mobilisation populaire, la convergence des luttes et des colères. Ils se réclament du « dialogue social » mais le pratiquent à coups de matraque et de flash-ball. Ils présentent leur décision comme un signe de force quand elle témoigne surtout du rejet que suscitent les politiques néolibérales.
Ce gouvernement a peur : il n’était « assuré » que du vote de 80 député-e-s sur 280 !
S’il est minoritaire, au nom de quoi et de qui va-t-il gouverner ?
Les organisations syndicales ont décidé de nouvelles journées de mobilisation mardi 17 et jeudi 19 mai. Elles débattent des modalités d’action de la grève et évoquent la perspective d’une manifestation nationale. Ce sont des moments essentiels pour mobiliser largement sur les lieux de travail, les entreprises, sur les places et dans les quartiers, les universités, pour refuser le double recul social et démocratique que le gouvernement veut imposer.
Plusieurs secteurs sont déjà dans l’action, en grève (cheminots, routiers, énergie, chimie, construction, aéroport de Paris, etc.). Ce sont des points d’appui et de dynamiques pour élever le rapport de force. Il faut convaincre celles et ceux qui hésitent de la nécessité de se mobiliser. Pour affirmer : « nous ne voulons pas que disparaissent les garanties d’avoir un contrat de travail ; nous ne voulons pas qu’il soit imposé une loi différente par entreprise ». Cela concerne toute la population. Car l’essentiel du projet est toujours là : l’inversion de la « hiérarchie des normes » qui permettrait de tirer vers le bas les conditions de travail et les salaires, avec la toute-puissance patronale pour licencier, même si le MEDEF fait mine de n’être pas encore satisfait..
Nous devons, en même temps, soutenir et/ou participer aux actions comme l’occupation active des places avec « Nuit Debout », les actions d’interpellation des députés ou de blocage économique et toutes les grèves, des cheminots, des routiers… qui sont en train de se heurter à la même politique.
Des propositions existent d’une véritable alternative.
On peut faire autrement ! Portées par les organisations syndicales et des juristes, des propositions s’appuient sur le refus d’une société entièrement soumise à l’arbitraire patronal et à la concurrence de tous contre tous. Il s’agit de reconstruire un Code du travail protecteur des droits des salariés.
Le gouvernement a refusé de les discuter au Parlement. Censurons-le dans la rue !