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Consultation Notre Dame des Landes du 26 juin

Nous avons toutes et tous une bonne raison de dire NON !


Parce que le projet de Notre Dame des Landes, vieux de plus de 50 ans, ne répond plus aux besoins de nos territoires
;

Parce qu’aucune compagnie aérienne ne demande le transfert de l’aéroport Nantes Atlantique, primé meilleur aéroport régional européen en 2012, et parce que cet aéroport non saturé peut être optimisé et modernisé rapidement (hall et parkings) comme l’a reconnu le Ministère de l’Environnement ;

Parce qu’un nouvel équipement ne crée pas le marché et qu’un simple transfert du sud au nord de Nantes ne créera pas 3000 emplois durables, comme annoncé par les promoteurs du projet, mais accentuera surtout le déséquilibre économique de l’agglomération nantaise ;

Parce que ce transfert artificialiserait plus de 900 hectares de terres et supprimerait au moins 200 emplois agricoles et liés ;

Parce que la disparition des terres agricoles ne nous permettra pas demain de nourrir nos enfants (l’équivalent d’un département disparait tous les 7 ans en France). Au rythme de 20 millions d’hectares urbanisés par an dans le monde, dans 100 ans, on aura consommé l’équivalent des terres arables du globe (source FAO) ;

Parce que le site de Notre Dame des Landes se situe entièrement sur des zones humides, riches en biodiversité et protégées par plusieurs conventions internationales ;

Parce que l’Union Européenne a engagé un contentieux contre la France concernant le respect des aspects environnementaux du dossier ;

Parce que conserver Nantes Atlantique génèrera quatre fois moins d’émissions de gaz à effet de serre et que le moderniser coûterait entre deux et dix fois moins cher que de construire un nouvel aéroport à Notre Dame des Landes ;

Parce que les zones impactées par le bruit aérien diminuent, à Nantes comme ailleurs, grâce aux nouveaux avions moins bruyants et parce qu’elles peuvent encore être réduites grâce à différentes mesures (trajectoires, pénalisation des avions les plus bruyants…) ;

Parce que Nantes Atlantique est classé dans la catégorie A en matière de sécurité, sans aucune restriction, et que le survol de Nantes se fait avec les mêmes garanties de sécurité qu’à Toulouse, Marseille, Paris, Londres, Bruxelles… ;

Parce que nous voulons que l’argent public soit utilisé pour l’intérêt général, parce que chaque euro dépensé doit être un euro utile et qu’une expertise commandée par la ministre de l’Environnement conclut que le projet de nouvel aéroport à Notre Dame des Landes est surdimensionné ;

Parce que l’impératif de la préservation de notre planète s’impose à tou.te.s ;

Parce que, dans la lignée de toutes les autres étapes de ce dossier, cette consultation est entachée d’un déficit de démocratie : consultation locale pour un projet national, information déficiente, inégalité de moyens…

Parce que, même en dehors de Loire-Atlantique, nous nous sentons toutes et tous concerné.e.s par ce projet d’intérêt national porté par l’Etat ;

Pour toutes ces raisons, nous sommes opposé.e.s à ce projet

et appelons les habitant.e.s de Loire-Atlantique à

voter NON

le 26 juin prochain !

Vous pouvez signer la pétition sur http://350.org/fr/nddl-non/

 

un transfert pourquoi faire ?

 le collectif des opposants propose  une réunion à Ancenis le 6 juin

Quelles informations aurions nous eu pour la consultation du 26 juin essai affiche 02pour ou contre le transfert de Nantes Atlantique ?
Le collectif des opposants, dont les élus qui doutent, nous propose une soirée à Ancenis le lundi 6 juin à la salle du Bois Jauni à 20h30. Une large place sera faite aux questions venant de la salle.
plus d’informations ici.
Vous pouvez visionner le débat qui a eu lieu sur Médiapart entre Françoise  Verchère et…

Si vous ne savez pas quoi penser de ce projet, voici des sites pour connaitre les arguments du NON  : consultationnddl.fr   et   referendum-aeroport.org

Il y a aussi un site en forme de questionnaire créé par les Chrétiens unis pour la Terre : https://chretiensunispourlaterre.wordpress.com/

Votation citoyenne sur la loi travail

 Après le rapide succès de la pétition, un site propose une votation:  Pour ou contre la Loi Travail ?  Pour ou contre de nouveaux droits ?

Organisez un vote et exprimez-vous sur votre lieu de travail ou d’études. Ce site permet d’annoncer la tenue de chaque bureau de vote et ses résultats sur une carte.

Tout le monde ne peut pas faire grève (précarité, endettement,…) mais tout le monde peut voter !

Comment s’organiser : http://votationtravail.fr/

Tout le monde peut voter !

Où voter ?

Consultez la carte pour trouver un bureau de vote citoyen sur votre lieu de travail ou d’études. S’il n’y pas encore de bureau à proximité, vous pouvez en organiser un vous même, ou vous rapprocher des syndicats.

Quand voter ?

Chaque bureau de vote citoyen décide de la date, l’heure et le lieu, sur le créneau en juin qui est proposé par l’intersyndicale.

Comment voter ?

Rendez-vous au bureau de vote de votre choix, émargez, et votez ! Vous devez vous engager à ne voter qu’une fois.

Comment connaitre les résultats ?

Vous pouvez choisir de laisser vos coordonnées sur la feuille d’émargement et assister au dépouillement. Vos coordonnées peuvent servir à l’organisateur de votre bureau de vote citoyen pour vous transmettre les résultats. Sur ce site, vous trouverez les résultats nationaux. Dans les deux cas, vos coordonnées ne seront pas communiquées.

Et après ?

Rapprochez-vous des syndicats et/ou des personnes ayant organisé le bureau de vote citoyen, et inscrivez-vous sur ce site pour les résultats nationaux (en cours). Nous vous rappelons qu’une manifestation nationale a lieu le 14 juin, et que les résultats de la votation seront remis au Président de la République dans la deuxième quinzaine de juin.

un gouvernement minoritaire veut imposer sa loi !

Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence

Communiqué

Interdire les manifestations n’est pas une solution

Le 25 mai 2016

La manifestation contre la loi Travail à Nantes du jeudi 19 mai a été interdite par la Préfecture. Dans un communiqué du 18 mai intitulé « Le droit de manifester doit être effectivement respecté », l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence soulignait qu’’interdire une manifestation d’une part et interdire d’’être présent aux manifestations d’autre part – qui concernerait désormais 26 personnes – en s’appuyant sur les dispositions de la loi sur l’état d’’urgence portent le risque de décisions arbitraires.

Il faut toujours craindre pour les libertés quand on commence à vouloir interdire de manifester…suite ici

Après le 49.3:

état des lieux –  état d’urgence

Le préfet de Rennes s’acharne contre un militant du Front de gauche

26 mai 2016 | Par Karl Laske

Accusé par le préfet d’être un « meneur activiste », Hugo Melchior, enseignant de Rennes 2 et membre d’Ensemble !, a été « interdit de séjour » une nouvelle fois dans le centre de Rennes, ce jeudi 26 mai de 7 heures à 24 heures… hugo_melchiorAlors qu’il venait d’être déjugé par le tribunal administratif qui a suspendu, lundi, son arrêté visant à interdire durant 15 jours le centre-ville à Hugo Melchior, un enseignant de Rennes 2, le nouveau préfet d’Ille-et-Vilaine, Christophe Mirmand, récidive en prenant un nouvel arrêté d’interdiction contre lui pour ce jeudi 26 mai,…mediapart

Chassé le naturel, il revient au galop !

Alors que la communication des policiers était sur le mode « vous voyez bien, nous sommes victimes », après que les politiques les ont sciemment placés dans des situations ubuesques: un gendarme hyperprotégé et gradé, après avoir lancé une grenade de désencerclement, attaque à lui tout seul une manifestation, la matraque au bout du bras menaçant et s’enfonçant au beau milieu….

Situations ubuesques mais dangereuses comme cette voiture de police bloquée se faisant rattrapée par les manifestants…Mais à quoi servent les caméras dans les villes? Nous voyons bien à coup de reportages que celles-ci servent à les prévenir dans le cadre d’arrestation,  où sont les malfaiteurs, les terroristes, etc…Mais là ils n’auraient pas vu la manif arriver ?

Rappelez vous Sivens, les gendarmes défendant un carré de 20 ou 30 m2 lors du rassemblement…

Le naturel revient au galop…

“J’étais assis sur un l’un des blocs gris de la grande allée, derrière nous. Ils sont arrivés sur moi pendant qu’ils chargeaient des manifestants. Un policier s’est approché et m’a sommé de rejoindre le cortège qui courait partout. Vous imaginez? Je n’ai pas eu le temps de réagir que j’ai pris une matraque sur la tête et le dos, partout”…  Il était l’heure du déjeuner et s’appelle Monji. Il prenait une pause au coeur de l’espace Gardin, assis en face d’un cabinet d’avocats, situé non loin. Ses propos sont suivis d’un geste: “je vais vous montrer les traces des coups”: sur le dos, la tempe, sur l’épaule gauche… Il dit aussi avoir été mis à terre.

Caen Témoignage.  » j’ai été tabassé pour rien… »Raconte Monji, manifestant du 26 mai, à Caen.

surhttp://www.libertebonhomme.fr/2016/05/26/temoignage-j-ai-ete-tabasse-pour-rien-raconte-monji-manifestant-du-26-mai-a-caen/

Document Normandie-actu. Tensions à Caen (Calvados), en marge de la manifestation anti-loi Travail, jeudi 26 mai 2016. Vers 13h15, un jeune homme a été roué de coups de matraque et de pied par un policier, alors qu’il se trouvait à terre, au niveau de la cité Gardin, comme on peut le voir dans la vidéo de Normandie-actu. Au départ de la vidéo nous pouvons le voir effectivement assis sur les blocs de pierre…

Rappelez vous Nantes…

Cette photo de Loïc Venance a été largement diffusée sur les réseaux sociaux ; elle est la conclusion des violences policières que M. vient de subir. Un internaute la commente ainsi :

 Manifestation contre la loi du Travail. Nantes le 24 mars 2016
Extrait vidéo filmée au téléphone portable. On y voit « M » dans l’entrée d’une porte de garage avec deux jeunes filles, incommodées par du gaz lacrymogène, à qui il donne du sérum physiologique. Un policier s’approche et lui assène gratuitement un violent coup de matraque. Les CRS le laisse repartir mais l’un d’eux revient vers lui pour le projeter à terre (alors qu’il a le crâne ouvert) au niveau de la tempe….
Le récit  sur CitiZen Nantes.
L’inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie  a indiqué le parquet. Placé en garde à vue avant d’être relâché sans poursuite, l’homme a dû se faire poser sept points de suture à la tempe.
Par ailleurs, la police ne fait pas de commentaire sur la décision de la procureure de la République de Nantes qui a ouvert le 26 mars une enquête sur les violences commises par des CRS sur un militant associatif lors de la manifestation du 24 mars contre la « loi Travail ». Nous n’en connaissons pas encore les résultats alors que depuis, des nombreuses comparutions immédiates du côté des manifestants ont eu lieu.
Il est utile de se rappeler les commentaires de Pascal Maillard sur Médiapart le 27 mars: « Une urgence: mettre fin à la violence aveugle de l’État »….Il ne s’agit ici pas de bavures localisées, mais la conséquence directe de trois faits qui engagent des responsabilités politiques et administratives…
Le jeune lycéen recevant un uppercut d’un CRS, c’était juste avant, Tolbiac après, la folie répressive est encore montée…
Rennes le 28 avril

Un scootériste renversé, puis trainé s’en ménagement, Il s’en est fallu de peu qu’une catastrophe arrive ce jour-là; …

Communiqué de l’Union Syndicale Solidaires 44 du 19 mai

vendredi 20 mai 2016

Communiqué de l’Union Syndicale Solidaires 44 contre la répression de la manifestation nantaise du 19 mai 2016

 L’Union Syndicale Solidaires 44 se félicite du succès de la manifestation de ce jeudi 19 mai à Nantes contre la loi travail. Plus de 2 000 personnes ont manifesté malgré la volonté du préfet de décourager toutes mobilisations, interdisant la manifestation , en utilisant l’arsenal que lui confère l’état d’urgence qui est censé agir contre le terrorisme.

Un dispositif policier hallucinant a empêché toutes possibilités de rassemblement : interpellations, contrôles, confiscations de drapeaux syndicaux… Malgré ces intimidations, jeunes et salariés ont montré leur détermination à défendre leur droit fondamental à manifester en défilant dans les rues nantaises.

lire la suite ….

Rappelons : plus de 80 interpellations, plus de 50 gardes à vue… La soi-disante  gauche au pouvoir veut criminaliser toutes les résistances: qu’elles soient ouvrières (contre la loi du travail, goodyear,..) qu’elles soient écologiques (NDDL, sivens,…)qu’elles soient de gauche (ultra-gauche, gauchistes,…)

Prise de parole de Solidaires par Pascal Fremont de SUD PTT Loire Atlantique Vendée

soutien aux grévistes de Bouhyer à Ancenis

soutien aux grévistes de Bouhyer

« ça sent le règlement de compte. la direction veut cas­ser le mouvement syndical au sein du groupe».

Cela ressemble à ce qui s’est passé en 2003 mais la direction aurait pris, cette fois-ci, son temps avant de procéder aux licenciements, histoire de se donner une virginité….

soutien financier, contacter l’Union Locale CGT – ESPACE CORAIL  lire la suite…

 

Consultation sur le transfert de l’aéroport

 le collectif des opposants propose une réunion à Pannecé le 24 mai, et une réunion à Ancenis le 6 juin

Quelles informations aurions nous eu pour la consultation du 26 juin essai affiche 02pour ou contre le transfert de Nantes Atlantique ?
Le collectif des opposants, dont les élus qui doutent, nous proposent une soirée débat le 24 mai à Pannecé , salle des loisirs, et à Ancenis le lundi 6 juin à la salle du Bois Jauni à 20h30. Une large place sera faite aux questions venant de la salle.
plus d’informations ici.

Censurons le gouvernement dans la rue

dans la rue !NON au diktat Hollande-Valls!

Au mépris de toute légitimité et dépourvus de majorité à l’Assemblée nationale, Hollande et Valls ont décidé de recourir au 49.3 pour imposer le projet de loi « travail » et assouvir le MEDEF.

La répression et les violences policières à l’égard de jeunes, de syndicalistes ou de manifestant-e-s, montrent qu’ils craignent la mobilisation populaire, la convergence des luttes et des colères. Ils se réclament du « dialogue social » mais le pratiquent à coups de matraque et de flash-ball. Ils présentent leur décision comme un signe de force quand elle témoigne surtout du rejet que suscitent les politiques néolibérales.Afficher l'image d'origine

Ce gouvernement a peur : il n’était « assuré » que du vote de 80 député-e-s sur 280 !

S’il est minoritaire, au nom de quoi et de qui va-t-il gouverner ?

Les organisations syndicales ont décidé de nouvelles journées de mobilisation mardi 17 et jeudi 19 mai. Elles débattent des modalités d’action de la grève et évoquent la perspective d’une manifestation nationale. Ce sont des moments essentiels pour mobiliser largement sur les lieux de travail, les entreprises, sur les places et dans les quartiers, les universités, pour refuser le double recul social et démocratique que le gouvernement veut imposer.
Plusieurs secteurs sont déjà dans l’action, en grève (cheminots, routiers, énergie, chimie, construction, aéroport de Paris, etc.). Ce sont des points d’appui et de dynamiques pour élever le rapport de force. Il faut convaincre celles et ceux qui hésitent de la nécessité de se mobiliser. Pour affirmer : « nous ne voulons pas que disparaissent les garanties d’avoir un contrat de travail ; nous ne voulons pas qu’il soit imposé une loi différente par entreprise ». Cela concerne toute la population. Car l’essentiel du projet est toujours là : l’inversion de la « hiérarchie des normes » qui permettrait de tirer vers le bas les conditions de travail et les salaires, avec la toute-puissance patronale pour licencier, même si le MEDEF fait mine de n’être pas encore satisfait..
Nous devons, en même temps, soutenir et/ou participer aux actions comme l’occupation active des places avec « Nuit Debout », les actions d’interpellation des députés ou de blocage économique et toutes les grèves, des cheminots, des routiers… qui sont en train de se heurter à la même politique.

Des propositions existent d’une véritable alternative.

On peut faire autrement ! Portées par les organisations syndicales et des juristes, des propositions s’appuient sur le refus d’une société entièrement soumise à l’arbitraire patronal et à la concurrence de tous contre tous. Il s’agit de reconstruire un Code du travail protecteur des droits des salariés.
Le gouvernement a refusé de les discuter au Parlement. Censurons-le dans la rue !

ENSEMBLE 44